Donald Trump promet de "stopper le délire transgenre" s'il est réélu à la Maison Blanche
2024-12-24
Auteur: Philippe
Priorités choquantes ! À partir du 20 janvier, date de son investiture, Donald Trump a déclaré qu'il signerait des décrets pour "mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les personnes transgenres de l’armée, ainsi que des écoles primaires, des collèges et des lycées". Il a tenu ces propos devant une assemblée de jeunes conservateurs à Phoenix, dans le sud-ouest des États-Unis, enracinant ainsi sa position sur les questions de genre.
Les débats sur les traitements médicaux pour les mineurs cherchant à changer de genre et sur l'accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines continuent de diviser l'opinion publique américaine. Pendant sa campagne, Donald Trump a agité le spectre de ce qu'il perçoit comme une excessive bien-pensance, se positionnant fermement contre les droits LGBT+ dans les états dont il a le contrôle. Cela a été illustré par la tentative de républicains au Congrès d'interdire l'accès aux toilettes féminines à Sarah McBride, la première femme transgenre élue à la Chambre.
Un président en lutte contre le "wokisme"
"Le wokisme doit s’arrêter", a-t-il affirmé en réponse aux acclamations de ses partisans. Ce terme, associé aux luttes antiracistes, est souvent utilisé par les figures politiques conservatrices pour dénoncer ce qu'elles qualifient d'excès de militantisme concernant les droits des minorités et des injustices sociales.
Donald Trump, qui deviendra le 47e président des États-Unis après avoir battu la démocrate Kamala Harris, a également intensifié ses attaques sur l'immigration, un sujet qui lui tient à cœur. Il a promis de "signer une série de décrets pour fermer notre frontière aux immigrés illégaux et stopper l'invasion de notre pays", affirmant avoir discuté avec la présidente mexicaine pour mettre en place des mesures concrètes.
"Le 20 janvier sera véritablement le jour de la libération en Amérique !", a déclaré Trump lors d’un événement organisé par Turning Point USA, une organisation fondée par le polémiste d'extrême droite Charlie Kirk. Il a également promis d'expulser rapidement tous les membres étrangers de gangs et de désigner les cartels comme des organisations terroristes.
Trump veut "éviter la Troisième Guerre mondiale"
Dans un discours de plus d'une heure, similaire à ses meetings de campagne, l’ancien président a exposé ses priorités pour son futur mandat, qu'il envisage comme un "âge d'or". Il a fait écho à son souhait d’ériger une politique étrangère robuste, promettant de "mettre fin à la guerre en Ukraine, d'arrêter le chaos au Moyen-Orient et d'éviter la Troisième Guerre mondiale". Cependant, il n'a pas fourni de détails sur les méthodes qu'il compte employer pour atteindre ces objectifs.
Ce retour en force de Trump sur la scène politique américaine suscite déjà des débats passionnés et polarise davantage un pays déjà divisé sur de nombreuses questions sociales et économiques. L'attente de ses réformes et la répercussion de ses déclarations sont des sujets qui promettent de tenir les électeurs en haleine dans les mois à venir.