Une tragédie a frappé le marché de Noël de Magdebourg en Allemagne, où une attaque au véhicule bélier a coûté la vie à cinq personnes et blessé plus de 200 autres vendredi soir. Le suspect, un médecin de 50 ans originaire d'Arabie saoudite, a été placé en garde à vue. Ce dernier, qui avait auparavant rompu avec l'islam, se présentait dans ses publications sur les réseaux sociaux comme une victime d'une prétendue persécution. Alors que le mobile de l'attaque reste flou, la ministre de l'Intérieur allemande, Nancy Faeser, a déclaré que le suspect était connu pour ses positions islamophobes, s'éloignant ainsi de l'hypothèse d'un attentat islamiste. Le gouvernement fait face à des critiques et s'est engagé à enquêter sur les possibles défaillances dans la prévention de l'attaque.

En France, l'attente pour la formation d'un nouveau gouvernement présidé par François Bayrou continue, alors qu'Emmanuel Macron est rentré d'une tournée à Mayotte. La promesse de présenter une équipe avant Noël ne s'est pas concrétisée. Le climat politique est tendu avec des élections législatives anticipées à l'horizon. Bayrou cherche à construire une équipe réduite mais ouverte, alors que les discussions avec Macron se poursuivent.

À Mayotte, les habitants patienteront encore pour une aide humanitaire suite aux ravages causés par le cyclone Chido, qui a fait 35 morts et 2 500 blessés. Les autorités peinent à évaluer l'étendue des dégâts en raison des obstacles d'accès aux zones touchées. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que 90 % de la population devrait bientôt avoir accès à l'eau courante. Le chef de l'État a décrété une journée de deuil national en solidarité avec l'archipel, qui se déroulera lundi.

Outre-Atlantique, les États-Unis ont évité un shutdown de Noël en adoptant une loi de financement fédéral jusqu'à la mi-mars, permettant ainsi de garantir les paies des fonctionnaires. Ce compromis a été salué par le président Joe Biden, qui l’a qualifié de bonne nouvelle pour les Américains à l'approche des fêtes.

Enfin, le réacteur EPR de Flamanville a été raccordé au réseau électrique national, marquant un jalon majeur après 17 ans de travaux. Ce projet controversé, qui a connu de nombreux retard, est vu par le président Macron comme un renforcement de la compétitivité de la France dans le domaine de l'énergie.

Ces événements témoignent d'une actualité chargée en Europe et à l'international, où les enjeux sécuritaires, politiques et environnementaux se croisent.