L'armée israélienne a lancé un appel urgent ce vendredi 21 mars, demandant aux habitants des quartiers al-Salatin, al-Karama et al-Awda à Gaza de quitter immédiatement leurs maisons avant une frappe aérienne prévue dans la région. Le porte-parole militaire, Avichay Adraee, a déclaré sur le réseau social X, "Pour votre sécurité, dirigez-vous immédiatement vers le sud, vers les abris répertoriés". Cette annonce survient alors que des mouvements des organisations terroristes auraient été détectés dans des zones peuplées, conduisant à des inquiétudes croissantes concernant la sécurité des civils.

Parallèlement à ces tensions, la France a exprimé sa profonde consternation suite à la blessure de deux ressortissants français, employés des Nations Unies, lors de frappes ciblant des locaux onusiens à Gaza. Le Quai d'Orsay a également déploré la mort d'un employé de l'ONU suite à un "engin explosif". Cette escalade de violence incite la France à renouveler son opposition à toute forme d'annexion par Israël, un rappel adressé par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, suite à des déclarations provocantes d'un ministre israélien sur l'expansion territoriale à Gaza.

Dans un climat de violence accrue, la défense civile de Gaza a rapporté au moins 504 morts, dont plus de 190 mineurs, depuis le début des frappes israéliennes. Le Hamas a déjà promis de riposter, ayant tiré des roquettes sur Tel-Aviv, marquant une intensification des hostilités dans la région.

Des informations internes révèlent également que le chef du renseignement israélien, Ronen Bar, a été limogé à cause d'une "perte de confiance", un événement jugé coupable de masquer des enquêtes cruciales liées aux attaques qui ont débuté le 7 octobre. Ce limogeage a cependant été suspendu par la Cour suprême, laissant place à l'incertitude sur le futur de la direction du renseignement israélien.

Les répercussions de ces événements pourraient avoir des conséquences durables sur la dynamique socio-politique tant en Israël qu'en Palestine, augmentant les craintes d'une escalade encore plus grande du conflit. Alors que la communauté internationale appelle à l'apaisement, les tensions sur le terrain continuent de grimper, mettant à l'épreuve la détermination des acteurs clés pour rétablir un dialogue pacifique.