Lors d'un meeting à Paris, Gabriel Attal a littéralement fusillé Marine Le Pen avec un "tu voles, tu paies". Cette déclaration retentissante intervient dans un contexte où l'ancien président fait l'objet d'accusations d'ingérence de dirigeants comme Donald Trump et Vladimir Poutine dans les affaires françaises.

Marine Le Pen, s'adressant à ses partisans, a exprimé son indignation face à une décision de justice qu'elle qualifie de "politique" et qui, selon elle, attaque son "honneur". Elle a mis en avant que près de 500 000 citoyens ont signé une pétition pour apporter leur soutien à sa cause.

Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), a salué cette situation comme une "attaque directe contre la démocratie" et a critiqué les pressions exercées sur le système judiciaire par certaines organisations, pointant du doigt le Syndicat de la magistrature. Il a toutefois souligné qu’il ne souhaitait pas"jeter le discrédit sur l'ensemble des juges".

Pendant ce temps, Emmanuel Macron a tweeté un message de reconnaissance envers ceux qui ont participé à l'événement, exprimant son espoir pour l'avenir.

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a exprimé sa perplexité face à l'absence du Parti Socialiste à la manifestation contre l'extrême droite, mettant en avant la nécessité pour la gauche de s'unir.

Dans un autre coin de Paris, une manifestation de la gauche a eu lieu, où des participants ont exprimé leur déception face à la faible affluence. Thomas Le Faouder, un sympathisant, a déclaré sa volonté de soutenir la République contre l'extrême droite.

Gérald Darmanin, membre de Renaissance, a plaidé pour une candidature groupée avec les Républicains pour les prochaines élections présidentielle, affirmant que l'unité était primordiale pour ne pas diviser les voix de droite.

Gabriel Attal a également appelé à préserver l'intégrité des décisions judiciaires face aux attaques de l'extrême droite, soulignant l'importance de rétablir une dynamique positive dans le paysage politique français en vue des élections municipales et futures.

Édouard Philippe, candidat déclaré à la présidentielle, a évoqué la nécessité d'un projet clair et d'une large coalition allant de la droite conservatrice à la social-démocratie pour renforcer la démocratie en France.

Enfin, Manuel Bompard de la France insoumise n'a pas manqué de critiquer le RN, le qualifiant de parti violent qui menace la démocratie et les juges, au cours d'une contre-manifestation place de la République, soulignant ainsi l'importance de résister aux menaces que représente l'extrême droite.