Des océans profonds de 8 000 kilomètres découverts sur Uranus et Neptune : une révélation qui change tout !
2025-01-09
Auteur: Michel
Une découverte incroyable pourrait redéfinir notre compréhension des géantes de glace du système solaire. Des chercheurs viennent de proposer une théorie fascinante suggérant l'existence d'océans profonds enfouis sous les nuages épais d'Uranus et de Neptune, ces planètes lointaines que nous connaissons encore peu. Cette théorie, détaillée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, offre une nouvelle perspective sur la composition interne de ces mondes énigmatiques.
Que cachent véritablement Uranus et Neptune ?
Uranus et Neptune, respectivement les septième et huitième planètes du système solaire, sont souvent classées comme des géantes de glace en raison de leur composition distincte. Contrairement aux géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne, elles possèdent des atmosphères denses composées principalement d'hydrogène et d'hélium. La théorie actuelle propose qu'en dessous de ces couches gazeuses, se trouvent des océans vastes, principalement constitués d'eau, juste sous les nuages visibles de la Terre.
Sous cette hypothétique couche d'eau, une autre couche riche en hydrocarbures pourrait exister. Ce fluide super compressé contiendrait du carbone, de l'azote et de l'hydrogène, et les chercheurs estiment que ces deux couches d'eau et d'hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 8 000 kilomètres d'épaisseur.
Comment ces couches peuvent-elles coexister ?
Des simulations réalisées par ordinateur ont été en mesure de démontrer que ces deux couches restent distinctes. Les conditions extrêmes à l'intérieur d'Uranus et Neptune — des températures brûlantes et des pressions monstrueuses — expulsent l'hydrogène du méthane et de l'ammoniac présents, empêchant ainsi leur mélange. Ce phénomène pourrait expliquer pourquoi ces deux planètes n'affichent pas un champ magnétique uniforme comme celui de la Terre. Dans notre cas, le champ magnétique est généré par un noyau externe liquide en fer, alors que pour Uranus et Neptune, la situation est beaucoup plus chaotique, soulevant des questions pour les scientifiques.
Cette complexité a été remarquée pour la première fois par la sonde Voyager 2 lors de son survol d'Uranus en 1986 et de Neptune en 1989. Depuis, elles n'ont pas été revisitées par d'autres mission spatiale, et cette théorie pourrait enfin éclairer ce phénomène intrigant.
Une avancée majeure grâce à l'IA
Cette théorie révolutionnaire a également été facilitée par les progrès en intelligence artificielle. Un modèle informatique avancé a simulé le comportement de 540 atomes en conditions extrêmes correspondant à celles trouvées sur Uranus et Neptune. Les résultats de ces simulations semblent correspondre aux données enregistrées par Voyager 2 il y a près de 40 ans.
Une mission audacieuse en perspective
Pour confirmer cette hypothèse prometteuse, la NASA envisage de lancer un orbiteur vers Uranus avant 2034, en profitant d'un alignement planétaire favorable. Cette mission hautement attendue inclura un imageur Doppler capable de détecter les vibrations internes de la planète ainsi que l'exploration des cinq plus grandes lunes d'Uranus, qui pourraient elles aussi cacher des océans sous leur croûte glacée.
Particulièrement intéressante est Miranda, l'une des principales lunes, qui pourrait abriter un océan sous sa surface gelée. De plus, un astucieux « tir de catapulte gravitationnelle » autour de Jupiter pourrait réduire le temps de voyage vers Uranus à seulement onze ans.
Les recherches entreprises lors de cette mission pourraient non seulement valider ou invalider cette nouvelle théorie, mais également enrichir considérablement notre compréhension de ces mondes fascinants aux confins de notre système solaire, où tant de mystères demeurent à résoudre.
Restez à l'écoute, car des révélations incroyables pourraient transformer notre manière d'envisager notre univers !