Introduction

Les affaires sérieuses prennent un tournant décisif, ce vendredi 3 janvier, avec la première réunion complète du gouvernement de François Bayrou. Onze jours après sa formation, le nouvel exécutif se rassemble autour d'un traditionnel petit déjeuner, offert par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Beauvau, avant de se diriger à l'Elysée pour un conseil des ministres sous l'égide du président Emmanuel Macron.

Conseil de défense et situation à Mayotte

Ce moment crucial sera suivi d'un conseil de défense, où la situation à Mayotte sera mise en lumière, en réponse aux ravages causés par le cyclone Chido le 14 décembre dernier.

Ordre du jour et Complexités Bureaucratiques

L'ordre du jour de cette première rencontre de l'année a suscité de nombreuses spéculations. Prévue initialement, la présentation d'un projet de loi d'urgence pour Mayotte a été repoussée à la semaine suivante, ce qui témoigne des complexités bureaucratiques et des urgences politiques qui s'accumulent.

Stratégie de François Bayrou

Le ministre Bayrou, qui a déjà eu un déjeuner de travail avec le président, devrait exposer sa stratégie lors de la réunion fermée. Son approche, comme le souligne son entourage, est centrée sur le retour à un gouvernement concret, axé sur des mesures réalistes et applicables immédiatement.

Défis économiques et budgétaires

Le principal défi qui attend M. Bayrou reste avant tout d'ordre économique et budgétaire. Depuis la censure du précédent gouvernement de Michel Barnier, la France fonctionne depuis le 1er janvier avec une « loi spéciale » très restrictive, n'autorisant que le maintien des niveaux d'imposition et des crédits de dépenses de 2024, sans nouvelles mesures.

Besoin d'un budget pour 2025

Bien que les salaires des fonctionnaires soient assurés, l'urgence de faire adopter un budget pour 2025 se fait sentir. Il sera essentiel pour Bayrou de démontrer sa capacité à naviguer dans ces eaux troubles et à préparer un avenir économique stable pour le pays.

Tensions avec les syndicats et partis d'opposition

Le gouvernement pourrait également faire face à des tensions croissantes avec les syndicats et les partis d'opposition qui exigent des mesures immédiates contre la crise économique.