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Dani Olmo inscrit : la droite espagnole et le Real Madrid évoquent un complot entre indépendantistes et Pedro Sanchez

2025-01-09

Auteur: Jean

La récente inscription de Dani Olmo par le FC Barcelone suscite une onde de choc dans le monde du football espagnol, incitant la droite espagnole, notamment le Parti Populaire (PP), à dénoncer une manœuvre politique orchestrée par le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez. Le porte-parole du PP, Borja Sémper, affirme que cette décision du Conseil supérieur du sport (CSD), qui a agi en faveur de l'inscription d'Olmo et d'un autre joueur, le jeune Pau Victor, constitue un traitement de faveur envers le FC Barcelone, en violation des règles de la Fédération et de LaLiga.

Sémper a exprimé ses doutes quant à la possibilité qu'un club moins en vue bénéficie d'une telle « amnistie », critiquant ouvertement l'autonomie du CSD et son intervention dans les finances de la Liga. Le directeur de Marca, Juan Ignacio Gallardo, va plus loin, suggérant que ce soutien de l'État à un club catalan a des implications politiques complexes, en particulier dans un contexte où Pedro Sanchez est contraint de s'allier avec des partis indépendantistes pour maintenir sa majorité au parlement.

La réaction de la presse madrilène est massive. Le journaliste Alfredo Relaño évoque des suspicions autour d'un prétendu « compromis » entre le gouvernement et la Catalogne, alors que la foule de critiques se déchaîne contre le CSD, accusé de favoritisme. Par ailleurs, les liens entre des personnalités du football espagnol et la droite ne sont pas à négliger : Rafael Louzán, président récemment élu de la Fédération espagnole de football, et Florentino Perez, président du Real Madrid, possèdent tous deux un passé politique aligné à droite.

L'éventualité que Pedro Sanchez ait été influencé par des pressions politiques liées à des acteurs clés du mouvement indépendantiste catalan est amplifiée par les récentes déclarations de Paco González, journaliste de la COPE. Bien qu'il avoue ne pas avoir de preuves concrètes, il insinuait l'implication de Carles Puigdemont dans cette affaire : "Laporta a appelé Puigdemont, et Puigdemont a appelé Sanchez", laissant entendre que des conversations clandestines auraient pu avoir eu lieu.

Ce déferlement de critiques met donc en lumière une tension politique palpable entre les partisans de la droite espagnole et le gouvernement de gauche. Les résultats de cette affaire dans le long terme pourraient influer sur le paysage politique et sportif du pays. La question demeure : la politique prend-elle le pas sur le sport en Espagne ? Les débats sont loin d'être conclus.