C'est avec tristesse que nous apprenons le décès de Tomiko Itooka, la personne la plus âgée au monde, qui a quitté ce monde à l'âge de 116 ans. La ville d'Ashiya, où elle résidait, a annoncé sa mort survenue le 29 décembre dernier.

Née le 23 mai 1908 à Osaka, elle avait été reconnue comme doyenne de l'humanité après la disparition de l'Espagnole Maria Branyas Morera, l'an prochain. Tomiko Itooka, mère de quatre enfants et grand-mère de cinq petits-enfants, a vécu une vie exceptionnellement longue, marquée par des événements mondiaux significatifs tels que des guerres, des pandémies, et des révolutions technologiques.

Le maire d'Ashiya, Ryosuke Takashima, a exprimé sa sympathie et son admiration, déclarant : « Mme Itooka nous a donné du courage et de l'espoir tout au long de sa précieuse vie. Nous lui en sommes reconnaissants. »

Dans ses dernières années, elle avait un goût prononcé pour les bananes et le Calpis, une boisson laitière fermentée très appréciée au Japon. Son décès soulève également des préoccupations au Japon, un pays actuellement confronté à une crise démographique avec une population vieillissante en forte augmentation. Selon les dernières statistiques, le Japon comptait plus de 95 000 centenaires en septembre dernier, dont une majorité écrasante de femmes, représentant 88 % de cette population.

Tomiko Itooka laisse derrière elle un héritage de longévité et d'inspiration, et son histoire rappelle l'importance de la santé et du bien-être en vieillissant. Comment le Japon va-t-il faire face à cette augmentation des supercentenaires ? Cette question demeure centrale alors que le pays continue de naviguer à travers des défis démographiques sans précédent.