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Choc spatial : La Chine révèle une vulnérabilité majeure dans le réacteur lunaire de la NASA !

2025-03-21

Auteur: Marie

Les ambitions spatiales entre les États-Unis et la Chine se cristallisent autour de la construction de la première base lunaire. Alors que la NASA a été à la tête de la précédente conquête spatiale contre l'Union soviétique, un nouveau acteur se dresse. Des scientifiques chinois viennent de découvrir un défaut de conception préoccupant dans la source d'énergie lunaire de la NASA.

La lutte pour la Lune

La NASA, avec ses partenaires du programme Artemis, œuvre pour établir des habitats sur la Lune. Cependant, la China National Space Administration (CNSA) et Roscosmos, l'agence spatiale russe, font des progrès fulgurants dans le développement de leur propre station internationale de recherche lunaire (ILRS), prévue pour 2036. Ce projet vise à accueillir des milliers de scientifiques pour des recherches innovantes.

Avec des nuits lunaires s’étendant sur 14 jours terrestres, la demande en énergie sera immense. La NASA mise sur un petit réacteur nucléaire, le Fission Surface Power (FSP), capable de produire 40 kW. Cependant, c'est ici qu'interviennent les scientifiques chinois.

Des chercheurs mettent en lumière une faille

Des études récentes menées par la China National Nuclear Corporation (CNNC) ont critiqué les choix de conception du réacteur FSP de la NASA. Les chercheurs mettent l'accent sur la composition du combustible et les systèmes de refroidissement, soulignant des points de vulnérabilité. En effet, l'utilisation d'uranium hautement enrichi pose des problèmes d'exposition aux radiations requérant des couches de béryllium épaisses pour le blindage, ce qui complique la mission.

De plus, ils ont révélé que le réacteur aurait une durée de vie limitée à environ huit ans en raison d'un phénomène de gonflement du combustible sous radiation, et son système de contrôle est jugé insuffisant pour faire face à des situations critiques.

Le défi de la Chine : un nouveau réacteur en vue

En réponse à ces défis, les scientifiques chinois ont conçu un modèle de réacteur lunaire amélioré. Inspiré à la fois de la NASA et de l'ancien modèle soviétique TOPAZ-II, ce réacteur présente des innovations significatives. Parmi les améliorations notables :

- **Barres de combustible en forme d'anneau** : Contrairement aux cylindres traditionnels, cette conception permet une meilleure dissipation de la chaleur.

- **Double système de refroidissement** : Utilisant un métal liquide, ce système maintient la température en dessous de 600°C, offrant une sécurité accrue.

- **Modérateur plus efficace avec de l'hydrure d'yttrium** : Assurant une meilleure stabilité et sécurité.

- **Réduction significative de l'uranium nécessaire** : Ce réacteur ne demandera que 18,5 kg d'uranium 235, contre 70 kg pour le modèle de la NASA.

Les enjeux à venir pour les États-Unis

Avec ces innovations, le réacteur chinois pourrait offrir une efficacité jusqu'à 75 % supérieure à celle de la NASA et une durée de vie projetée de 10 ans. Ces atouts pourraient permettre à la Chine de surpasser les États-Unis dans l’établissement d’une présence durable sur la Lune. L'énergie continue fournie par un réacteur nucléaire est essentielle pour faire vivre des bases habitées à long terme.

Mais il ne faut pas sous-estimer la NASA, qui pourrait tout aussi bien réagir en capitalisant sur ces critiques pour affiner ses propres technologies. Cette dynamique montre que la course vers l'espace représente non seulement une quête d'exploration, mais aussi un vivier d'innovations transposables à d'autres secteurs.