Nation

«Les chiens les ont dévorées» : Révélations accablantes d'une ancienne élève du «Bon Pasteur»

2025-03-25

Auteur: Sophie

Un témoignage terrifiant. Le jeudi 20 mars, des représentants d'associations de victimes ont été entendus par la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires à l'Assemblée nationale. Parmi eux, Eveline Le Bris, qui témoigne au nom des victimes de l'institution «Bon Pasteur» d'Angers, une maison de rééducation pour jeunes filles gérée par la congrégation catholique des religieuses Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, qui a accueilli de nombreuses jeunes filles jusqu'au milieu des années 1970.

Lorsque c'est son tour de parler, Eveline Le Bris, qui a passé quatre années au Bon Pasteur du Mans et quelques mois à Angers, décrit une scène horrible : «Les filles tentaient de fuir. Mais, toute la nuit, avec des chiens bergers allemands, nous étions contraintes de parcourir tous les bosquets et jardins pour vérifier si elles ne s'étaient pas cachées dans un arbre. Parfois, lorsqu'elles s'échappaient, elles faisaient une chute, comme c'est arrivé à Nancy.»

Ce que révèle Eveline est bien plus qu'une simple anecdote. Les conditions de vie dans ces établissements sont de plus en plus mises en lumière, et des enquêtes révèlent des abus physiques et psychologiques insupportables. En effet, plusieurs détails affolants sur les pratiques de cette institution émergent, notamment l'usage de la violence pour corriger les comportements des adolescentes. Ces méthodes ont été clairement identifiées comme des violations des droits humains.

La polémique grandissante autour du «Bon Pasteur» a poussé plusieurs anciennes élèves à se regrouper pour partager leurs expériences traumatisantes. Ce témoignage, ainsi que de nombreux autres, doit inciter à une réflexion profonde sur la prise en charge des jeunes dans les établissements de rééducation, et sur les mécanismes de contrôle qui devraient être renforcés pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.

Un appel à la justice résonne à travers ces révélations, et de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des comptes. Le gouvernement est désormais sous pression pour prendre des mesures concrètes afin d'éviter que d'autres jeunes filles ne subissent le même sort.