Lors de sa récente rencontre à Turin, Carlos Alcaraz a démontré que, même affaibli par une maladie, il pouvait renverser la tendance. Souffrant de divers maux, il avait pourtant été confronté à un Andrey Rublev en forme à Madrid au printemps dernier. Mercredi, la situation était totalement inversée : Alcaraz a remporté son match contre le Russe en deux sets (6-4, 7-6) malgré son état de santé fragile.

"Je ne sais pas encore comment je ferai la prochaine fois, peut-être tomberai-je malade à la veille du match!", a plaisanté Alcaraz, numéro 3 mondial, en faisant preuve d'autodérision.

Lors de son press conference après le match, Alcaraz a expliqué que, bien qu'il ne se sente pas tout à fait remis, il avait réussi à se concentrer sur le positif. "Je me suis senti super bien sur le court. Enfin, super bien... j'essaie de me sentir super bien", a-t-il déclaré, mettant en avant une méthode d'auto-persuasion qui lui a permis d'élever son niveau de jeu.

Andrey Rublev, qui a affronté Alcaraz pour la troisième fois, a également constaté la différence de niveau. "C'était son meilleur match contre moi", a-t-il commenté, en notant que le service d'Alcaraz était particulièrement puissant et direct.

Pour expliquer ce regain de forme, Alcaraz a révélé sa philosophie : "Aujourd'hui, j'ai commencé à me sentir mieux en me répétant que je devais mieux jouer. Je dois rester concentré et oublier que je ne me sens pas bien." Ce mental fort a sans doute été la clé de sa performance, prouvant que l'état d'esprit joue un rôle décisif dans le sport.

L'Espagnol sait qu'il doit minimiser les effets de sa maladie pour rester compétitif au sein de ce Masters, où il affrontera Alexander Zverev dans un match crucial vendredi. Alcaraz a appris de ses échecs passés et s'engage à ne pas se laisser abattre, affichant une attitude résiliente qui est caractéristique des grands champions. Ce défi mental, allié à son talent exceptionnel, fait de lui un joueur à surveiller de près dans les prochains tours.