Après l'étonnant biopic de Pharrell Williams au style Lego, c'est au tour de Robbie Williams de faire parler de lui, mais cette fois sous une forme pour le moins originale : en singe ! Cette tendance des biopics musicaux, oscillant entre l'absurde et le brillant, est en pleine évolution et suscite de nombreuses interrogations. Ces films, souvent critiqués pour leur approche stéréotypée et prévisible, semblent se réinventer en beignant dans l'humour et le décalage.

Robbie Williams, dans « Better Man », choisit de ne pas s'enfermer dans le récit traditionnel de l'artiste confronté à ses démons, mais opte plutôt pour une approche ludique. Il remplace le récit romantisé de sa vie par une performance excentrique, où l'humour est au rendez-vous. Il s'adresse directement au public avec des phrases comme : « Regardez-moi ! Je ne me prends pas vraiment au sérieux : je suis un singe ! » Cette déclaration ludique invite à une réflexion sur la notion de célébrité et l'image que les artistes choisissent de projeter.

En revanche, si Pharrell Williams a échoué avec le film « Piece by Piece », laissant le spectateur sur sa faim, Robbie Williams parvient à captiver son audience avec une narration colorée et un univers visuel captivant. Ce choix audacieux de se déguiser en singe pourrait être perçu comme une métaphore de l'absurdité du monde de la musique, où les artistes se sentent parfois piégés dans leurs propres récits.

D'un point de vue plus large, cette nouvelle vague de biopics musicaux met en lumière l'évolution de la représentation des artistes. Fini le temps des histoires édulcorées et des récits linéaires. Aujourd’hui, l'on célèbre l'authenticité et la capacité des artistes à se rire de leur propre image. Le succès de « Better Man » pourrait bien inspirer d’autres musiciens à suivre cette voie innovante. Alors, êtes-vous prêts à découvrir le côté humoristique de vos artistes préférés ? Restez à l’écoute, car la révolution des biopics ne fait que commencer !