Suite aux investigations initiales de la gendarmerie, les experts du centre d’hématologie médico-légale ont examiné minutieusement les scellés de l’affaire, comprenant les ossements et les vêtements du petit Émile.

Les analyses, qui ont duré plusieurs semaines, se sont conclues récemment, marquant une étape importante dans l'enquête. Selon des informations relayées par RTL, le rapport d'analyse a été remis aux magistrats instructeurs simultanément.

Ces analyses avaient pour objectif de déterminer des éléments clés liés à la disparition d’Émile, survenue le 8 juillet 2023. Les experts du laboratoire mené par le professeur Christian Doutremepuich, reconnu pour son expertise dans les cold cases, ont été appelés à intervenir fin juin 2024 après la première expertise réalisée par l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Dans le cadre de leurs recherches, les experts de l'IRCGN ont analysé divers éléments environnementaux comme la terre et les végétaux, dans le but de reconstituer les événements ayant conduit à la mystérieuse disparition de l'enfant. Des scènes de crime souvent complexes et empreintes d'incertitudes ont nécessité une approche investigatrice rigoureuse.

Concernant les résultats, bien qu’aucune conclusion n’ait été officiellement publiée, des sources proches de l’enquête ont fait savoir que les spécialistes se sont particulièrement penchés sur des traces d'ADN susceptibles d’avoir été retrouvées sur les vêtements d'Émile ainsi que sur ses ossements.

Les hypothèses autour de la disparition d’Émile demeurent multiples : homicide volontaire, accident tragique, ou même attaque d’un animal sauvage. À l’heure actuelle, les enquêteurs ne privilégient encore aucune piste, laissant planer une ombre de mystère sur cette affaire qui soulève l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté locale.