En direct, guerre au Proche-Orient : plusieurs ONG dénoncent le pillage systématique de l’aide humanitaire à Gaza par l’armée israélienne
2024-11-15
Auteur: Chloé
Une tragédie sur le terrain : une militaire française de la FINUL perd la vie dans un accident de la route lors d'une mission au Liban.
Le chef d'état-major des armées françaises a récemment annoncé le décès de la maréchale des logis Fany Claudin, impliquée dans une mission d'escorte au Liban. Cette tragédie survient alors que la situation au Proche-Orient devient de plus en plus instable.
Le droit à l'autodétermination du peuple palestinien est reconnu par l'ONU, un vote dont le ministère des affaires étrangères palestinien se félicite. Il est essentiel de souligner que 170 pays ont voté en faveur de cette résolution, tandis que quelques pays occidentaux se sont abstenus ou ont voté contre, manifestant ainsi un fossé croissant dans les perceptions internationales du conflit israélo-palestinien.
Josep Borrell, haut représentant pour les affaires étrangères de l'UE, évoque une proposition d'interdiction des importations en provenance des colonies israéliennes illégales, rappelant que les violations des droits de l'homme en terre palestinienne continuent d'être documentées et condamnées.
L'UE a également exprimé son indignation après la mort de 12 secouristes dans un bombardement israélien au Liban, une tragédie qui met en lumière les dangers auxquels font face les travailleurs humanitaires dans la région.
Des frappes israéliennes récentes à Damas, ciblant des zones sensibles au beau milieu de la guerre, soulèvent des questions sur l'impact des actions militaires israéliennes en Syrie et leur influence sur la stabilité régionale.
L'acheminement de l'aide humanitaire devient de plus en plus difficile dans le nord de Gaza, où un responsable de l'ONU a déclaré que l'accès était désormais « quasi impossible ». Ces propos contrastent avec ceux du gouvernement américain qui affirme que l'aide parvient sans entrave, mettant en lumière une déconnexion tragique entre la réalité des terrains et les déclarations officielles.
Une polémique éclate alors que 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire à Gaza. Ces organisations, dont Médecins du Monde et Oxfam, affirment que le pilier humanitaire de la région est sérieusement compromise, souvent dans des circonstances où les forces israéliennes ne réagissent pas face à des violences perpetuées par des gangs au sein de Gaza.
L'indifférence apparente des forces israéliennes face aux pillages des camions d'aide et des violences à l'encontre des policiers palestiniens soulève des interrogations éthiques et humaines au sein de la communauté internationale.
Le rapport des ONG fait état de la fermeture de presque tous les points de passage, exacerbant une crise humanitaire déjà désastreuse. Les chiffres sont alarmants : seulement 37 camions humanitaires par jour, en octobre, contre 500 avant la crise de 2023.
Dans un contexte de tensions accrues, les pourparlers pour un cessez-le-feu demeurent au point mort. Le Conseil de sécurité de l’ONU a déposé un projet demandant un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel » à Gaza, soulignant l'urgence d'une prise de conscience face à la crise humanitaire qui s'y déroule.
Avec le rapport du ministère de la Santé de Gaza déclarant que plus de 43 764 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit, l'appel à l'action a atteint un nouveau sommet alors que les nombreux blessés continuent de souffrir dans des conditions précaires.
Ce conflit, aggravé par les tensions régionales, reçoit l’attention du monde entier, avec des implications qui vont bien au-delà des frontières de Gaza. Alors que les nations sont appelées à prendre position, cette situation tragique exige une discussion sérieuse sur la paix et la sécurité dans la région.