Aëla Pagny, âgée de 25 ans, attire déjà l'attention avec ses longs cheveux auburn tombant sous sa taille et son appareil photo toujours en main. Passionnée par la photographie, elle immortalise des moments de vie, notamment ceux de son père Florent Pagny, qui se bat courageusement contre le cancer du poumon depuis 2021. Dans son premier livre, "Pagny par Aëla", qui sortir déjà le 6 novembre, elle dévoile ce combat avec une sensibilité rare. Au travers de son album, aux tonalités ni trop sombres ni trop joyeuses, elle capture l'essence des deux dernières années aux côtés de son père, entre concerts, séances photos au Mont Saint-Michel et au Portugal, tout en conservant des sourires en coin.

Aëla a récemment fait ses débuts à la télévision en tant qu'invitée de l'émission "Sept à Huit" sur TF1, où elle a réussi à toucher de nombreux téléspectateurs, qui n'ont pas manqué de vanter son talent. «Elle a du talent», «On voit l'éducation et le respect», et «Elle est sublime et accessible» ont afflué comme commentaires positifs.

Une enfance entre deux mondes

Originaire d'une famille d'artistes, Aëla a grandi entre les États-Unis et la Patagonie en Argentine avec son frère Inca. Elle se souvient de ses premières photographies à l'âge de 12 ans, prises avec un simple téléphone portable. «Nous avons déménagé de Miami à une école agricole en Argentine où nous étudiions la terre. Cela a eu un grand impact sur ma vision artistique», confie-t-elle dans une interview.

À 16 ans, consciente de l'impact de la célébrité de son père sur sa vie, elle ressent le besoin de s'émanciper. Loins de l'image d'un père célèbre, elle décrit Florent Pagny comme un père «cool» mais aussi «strict mais bienveillant». Ce désir d'indépendance l'amène à prendre la décision audacieuse de partir étudier la photographie à New York.

Un regard affûté et un style unique

La vie à New York lui permet également de développer un style unique et très suivi sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram où elle est suivie par près de 37 000 abonnés. Aëla joue avec les tendances, affichant des tenues audacieuses et colorées qui lui valent des invitations aux événements de mode les plus prestigieux, tels que la Fashion Week de Paris.

Dans son livre, Aëla immortalise aussi son père dans des paysages époustouflants de la Patagonie, capturant des moments d'intimité et de tendresse. Un passage poignant de son album montre Florent après ses séances de chimiothérapie, sa tête chauve mais toujours souriante. Aëla nous assure que son objectif n’est pas de montrer la maladie, mais la beauté de son père, «Cela le rassurait d'être photographié par moi», dit-elle.

Une connexion profonde

Ce projet personnel est plus qu’un simple livre de photos ; il explore des thèmes de l’intimité familiale et du lien qui les unit dans les moments difficiles. Aëla décrit sa famille comme étant très soudée et dévouée, soulignant que, même face à des épreuves, leur amour les aide à surmonter les obstacles. Ce projet pourrait très bien être le point de départ d'une carrière prometteuse pour Aëla, qui ne cesse de nous émerveiller par sa sensibilité et son talent. Le public attend avec impatience de voir jusqu'où sa passion pour la photographie et l'art l’emmènera.