Divertissement

Accusations choquantes : Omar Fayed, fils de Mohamed Al-Fayed, soutient les victimes face aux allégations d'agressions sexuelles

2024-09-28

Omar Fayed, le fils de l'ancien propriétaire de Harrods, Mohamed Al-Fayed, s'est exprimé ce vendredi 27 septembre concernant les accusations de viols et d'agressions sexuelles à l'encontre de son père, décédé en août 2023 à l'âge de 94 ans. Selon lui, ces révélations sont "profondément préoccupantes" et "choquantes".

Les accusations émanent de soixante femmes, dont certaines étaient mineures à l'époque des faits, qui affirment avoir subi des violences sexuelles de la part de cet homme d'affaires notoire. Au moins cinq d'entre elles affirment avoir été violées par celui qui a été le compagnon de la princesse Diana, Dodi Al-Fayed, décédé tragiquement en 1997.

Omar Fayed a partagé sa consternation dans une déclaration envoyée à plusieurs médias britanniques, précisant : "Je suis horrifié et profondément préoccupé par ces accusations récemment portées contre mon défunt père. Leur ampleur et leur nature explicite sont choquantes et remettent en question le souvenir affectueux que j'avais de lui". Bien qu'il considère son père comme un "père merveilleux", il insiste sur l'importance d'évaluer objectivement la situation.

L'affaire a été qualifiée de "dissimulée pendant si longtemps", ce qui soulève des questions cruciales sur la culture au sein de Harrods et d'autres entreprises liées à Al-Fayed. L'équipe juridique de "Justice for Harrods Survivors", qui lance une action au civil, a affirmé représenter "60 survivantes" et prévoit que ce chiffre pourrait augmenter.

Des allégations similaires portent également sur d'autres propriétés d'Al-Fayed, y compris le Fulham Football Club, acquis en 1997. Omar Fayed a pointé du doigt les "preuves crédibles d'agressions sexuelles" au sein de ces établissements. Il a évoqué l'inquiétante longévité du silence autour de ces abus et a appelé au soutien des principes de vérité, de justice et d'équité, affirmant : "Personne n'est au-dessus des lois".

Les révélations ont poussé la direction de Harrods à reconnaître une "culture toxique" pendant la période où Mohamed Al-Fayed était à la tête de l'entreprise, accusant celui-ci d'avoir "géré cette entreprise comme son fief personnel". Ce retournement de situation promet de faire l'objet de nombreuses discussions dans les semaines à venir, alors que de nouvelles victimes pourraient encore prendre la parole.