
Urgent : Les petites chaufferies au bois menacent notre air !
2025-03-27
Auteur: Julie
Depuis quelques années, le gouvernement français a misé sur la filière bois-énergie pour accélérer la décarbonation du pays. La nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit d’atteindre entre 10 et 11 millions de logements chauffés par des systèmes individuels au bois d’ici 2028, contre environ 7,5 millions actuellement en fonctionnement. Les autorités encouragent également le développement des chaufferies utilisant la biomasse, en substituant celles au fioul ou au gaz pour une transition énergétique plus verte.
Cependant, cette initiative préoccupe de plus en plus d'observateurs. En effet, bien que le chauffage au bois contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est paradoxalement la principale source de pollution de l’air durant l’hiver, émettant des particules fines dangereuses pour la santé, et dépassant même les émissions dues au trafic routier et à l’agriculture !
Les conséquences sur la santé publique sont alarmantes : ces particules fines, lorsqu'elles sont inhalées, peuvent provoquer des maladies respiratoires et cardiovasculaires. La situation est d'autant plus critique dans les zones urbaines, où la densité de chauffage au bois augmente d'année en année.
Inquiets, les membres d’ATMO France, une fédération dédiée à la qualité de l’air, ont adressé une lettre ouverte le 24 mars dernier aux ministres de la transition écologique, de la santé et de l’industrie, appelant à une vigilance accrue sur l'utilisation du bois-énergie. Ils demandent que des mesures soient prises pour encadrer sévèrement cette pratique, afin de protéger la santé des citoyens.
L’urgence de la situation interpelle également les citoyens : que faisons-nous pour améliorer notre qualité de l'air ? La solution passerait-elle par une transition vers des énergies plus propres et moins polluantes ? Face à ces enjeux cruciaux, il est temps d'en discuter et d'agir !