La situation en Gaza devient de plus en plus alarmante. L’Organisation des Nations Unies a révélé que depuis le début de la reprise des attaques israéliennes, plus de 142 000 habitants du territoire palestinien ont été déplacés en seulement une semaine. Sténophane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a indiqué que ce nombre pourrait encore augmenter, alors qu'il est estimé que 90 % de la population de Gaza a déjà été déplacée au moins une fois depuis le 7 octobre 2023.

Les conditions de vie en Gaza se détériorent rapidement. Dujarric a alerté sur la réduction significative des espaces vitaux pour les familles. Environ 17 % de la bande de Gaza est désormais soumis à des ordres d’évacuation émanant des autorités israéliennes. Les bombardements incessants et les restrictions sur l’accès à l’aide humanitaire aggravent la détresse des deux millions d’habitants. Des ressources essentielles comme les stocks médicaux, le gaz de cuisine et le carburant pour les ambulances s'épuisent dangereusement, mettant en danger des vies.

Israël Katz, le ministre de la Défense israélien, a mis en garde les habitants de Gaza dans une vidéo, annonçant que l’armée va intensifier ses opérations dans de nouvelles zones de Gaza. Il a dépeint le Hamas comme la source des dangers menaçant la vie des civils, en les incitant à réclamer la fin des activités du mouvement islamiste et la libération immédiate des otages israéliens.

En réaction à la situation, des manifestations ont éclaté à Gaza, où des milliers de personnes ont exprimé leur mécontentement face aux actions du Hamas. Les manifestants ont scandaé des slogans tels que « Hamas dehors ! », tandis que des appels à la mobilisation circulaient sur les réseaux sociaux. Cependant, la réponse du Hamas a été de réduire au silence les manifestations précédentes. Bassem Naïm, un official du Hamas, a déclaré que les manifestations devraient se concentrer sur la lutte contre Israël, le qualifiant d’agresseur.

Plus inquiétant encore, la situation humanitaire continuera probablement de se détériorer. Les agences humanitaires préviennent de la catastrophe imminente si le blocus imposé à l'aide humanitaire persiste. Les véritables dommages infligés par ce conflit continuent de s'accumuler, mettant ainsi en lumière l'urgence d'une résolution pacifique et efficace.