Une peine de 18 ans de prison réclamée pour l'agression brutale de Yoane Wissa
2025-01-24
Auteur: Jean
Dans une affaire choquante qui a secoué le milieu sportif, l'avocat général a requis une peine de 18 ans de prison pour Laetitia P., 38 ans, accusée d'avoir agressé violemment le joueur de football Yoane Wissa. Cet incident s'est produit dans la nuit du 1er au 2 juillet 2021 à Lorient, où l'agresseuse a tenté de s'introduire chez Wissa pour enlever son enfant d'un mois, aspergeant le joueur d'acide chlorhydrique au visage lors de l'attaque.
Le joueur, alors en plein transfert vers un autre club, s'est interposé pour protéger son bébé, ce qui lui a valu une hospitalisation d'urgence. "Je suffoque, je ne vois plus rien", a-t-il décrié, détaillant les circonstances terrifiantes de l'agression. Il a même raconté qu'alors qu'il se trouvait aux toilettes, il a ouvert la porte et a été immédiatement attaqué. Après trois mois de traitement, il a retrouvé sa vue, mais cet événement tragique a impacté sa carrière, retardant son intégration dans le championnat anglais.
Au cours du procès, il a également été question d'une deuxième agression : le lendemain de l'attaque de Wissa, Laetitia P. a enlevé une autre fillette à Vannes, blessant gravement la mère de l'enfant. Ce niveau de violence soulève des questions inquiétantes sur l'état mental de l'accusée. Les experts ont procédé à des évaluations psychologiques, révélant qu'elle souffrirait d'un trouble de la personnalité, mais niant toute pathologie psychiatrique sérieuse qui pourrait l'exempter de responsabilité.
L'avocat général, Éric Pouder, a mis l'accent sur la nécessité de punir sévèrement ce comportement, qualifiant Laetitia P. de "menteuse" dont les actions reflètent une pathologie sous-jacente. Les déclarations de l'accusée, soutenant avoir été poussée par des voix à agir de la sorte, ont été remises en question, suscitant des débats sur la frontière entre la folie et la responsabilité criminelle.
La cour d'assises de Vannes continue d'examiner ce cas tragique, un exemple terrible de violence, de délinquance et d'instabilité psychologique. À l'heure où les réseaux sociaux rapportent cette affaire, plusieurs voix s'élèvent pour demander des mesures plus strictes contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Comment un acte aussi inacceptable peut-il se reproduire, et quelles solutions peuvent être mises en place pour protéger les plus vulnérables ? L'issue de ce procès pourrait avoir des implications importantes sur la manière dont la société traite les cas similaires à l'avenir.