Une enquête préliminaire pour homicide a été ouverte après la macabre découverte d'ossements humains, dimanche dernier, à proximité du centre psychiatrique rattaché à l’hôpital de Brive, en Corrèze. Les premières analyses révèlent que le squelette est celui d’un homme, semble-t-il encore jeune, mais son identification n'a pas encore été confirmée.

La découverte a été faite par un agent de sécurité qui a trouvé une chaussure contenant une chaussette et des os. Sur les lieux, les forces de l'ordre ont ensuite mis au jour d'autres fragments osseux, notamment des os de jambes et des chaussures de sport abandonnées. Selon Florence Leroux-Ghristi, procureur de la République de Brive, un anthropologue de l’Institut médico-légal de Limoges a confirmé qu’il s’agissait d’ossements humains, datés d’environ trois ans, bien que cette datation reste à confirmer.

Des recherches plus approfondies menées jeudi ont permis de retrouver d'autres parties du squelette, dont un crâne intact, caché dans une canalisation d’évacuation des eaux pluviales, suscitant l'inquiétude quant aux circonstances de la mort.

Les résultats de l'analyse ADN, qui permettront peut-être d'identifier la victime, sont attendus la semaine prochaine. En parallèle, les enquêteurs s’efforcent de déterminer les causes et la date du décès. Ils ont également découvert un sac à dos à proximité, contenant des livres et des effets personnels, mais aucun indice n’a permis d’identifier la personne disparue.

L’enquête a été confiée à la Direction interdépartementale de la police judiciaire de la Haute-Vienne, en collaboration avec les services de police de Brive et la Direction de la criminalité organisée. Il convient de noter qu’un glissement de terrain s’était produit en décembre dernier à l’emplacement de la découverte, entraînant des travaux de terrassement et la pose de drains quelques jours plus tard. Cette coïncidence soulève des questions sur un possible lien entre les événements.

Cette affaire tragique rappelle que des investigations approfondies sont nécessaires pour élucider ce mystère et rendre justice à la victime, dont le sort demeure inconnu.