Nation

Une altercation explosive : Sébastien Delogu et Manuel Bompard confrontés par une avocate marseillaise

2024-09-26

Le 19 septembre dernier, une confrontation choquante entre les députés La France Insoumise (LFI) de Marseille, Sébastien Delogu et Manuel Bompard, a été filmée et a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Alors qu'ils prenaient un café en terrasse, une avocate marseillaise, Me Anouck Aragones, s'est approchée d'eux et les a apostrophés avec virulence en lançant : « Vos bipeurs n’ont pas sonné ? » Cette phrase, semblant émouvoir et susciter des réactions de soutien autour d'elle, a culminé avec un homme dans l'assistance qui a ajouté : « Ça va sauter », suivi d'une femme concluant avec un « bip-bip, bientôt bip-bip. »

Cette scène s'est tenue en toile de fond d'une actualité brûlante : les récentes vagues de violence au Liban, où les explosifs ont fait 37 morts et près de 3000 blessés, des incidents tragiques liés à un conflit entre Israël et la Palestine. Les députés ont souligné la gravité et l'inadéquation des propos tenus dans ce contexte.

Dans une lettre officielle adressée au bâtonnier de Marseille, Delogu et Bompard condamnent non seulement les attaques verbales, mais aussi le fait qu'une avocate, censée représenter la justice et le droit, se soit abaissée à de telles provocations. Me Anouck Aragones, connue pour avoir défendu des personnalités de la télé-réalité comme Maeva Ghennam et Magali Berdah, aurait diffusé la vidéo de l'altercation sur son compte Instagram, exposant ainsi la situation à un public encore plus large.

Les députés envisagent des actions concrètes et ont décidé de signaler cet incident au bâtonnier pour des « manquements déontologiques, des propos injurieux et des menaces » émis par l'avocate. Dans cette communication, ils affirment que ce comportement soulève des questions tant sur le plan légal que déontologique, rappelant que les avocats ont une obligation de réserve et de dignité. Ces actions, selon eux, portent atteinte à l'honneur de leur profession et ternissent l'image du barreau de Marseille.

Conséquences en vue ?

Les députés n'en restent pas là. Ils demandent explicitement au bâtonnier de prendre des mesures disciplinaires appropriées à l'encontre de Me Aragones. Ils envisagent également une plainte pénale contre elle, soulignant que la justice doit être un exemple de respect et de diplomatie, même dans des contextes de tension.