Un navire de Maersk interdit d'entré à un port espagnol pour suspicion de cargaison d'armes israéliennes
2024-11-09
Auteur: Jean
Refus d'Accès à Algésiras
Un porte-conteneurs de la compagnie danoise Maersk s'est vu refuser l'accès au port d'Algésiras, en Espagne, selon une annonce faite le samedi 9 novembre. Deux jours auparavant, le gouvernement espagnol avait informé le quotidien El País que le bateau, ainsi qu'un autre navire de Maersk prévu pour accoster plus tard dans le mois, « ne feront pas escale en Espagne » en raison de suspicions concernant la présence d'armes israéliennes dans leur cargaison. Toutefois, Maersk dément ces accusations, affirmant que « la cargaison à transborder dans le port ne contient pas d'armes ou de munitions militaires.
Plaintes et Procédures
Le député de la coalition de gauche espagnole Sumar, Enrique Santiago, a déposé une plainte le mardi 5 novembre pour empêcher l’accostage de ces navires, arguant que leur arrivée serait contraire à « l'accord du gouvernement ». Santiago a souligné sur X (anciennement Twitter) que « le port d'Algésiras ne peut pas devenir une zone de transit pour des armes destinées à Israël.
Engagement de l'Espagne
Depuis le printemps dernier, l'Espagne s'est engagée à ne pas autoriser les navires transportant des cargaisons d'armes destinées à Israël à accoster dans ses ports, dans le cadre de ses efforts pour renforcer la reconnaissance d'un État palestinien auprès des autres gouvernements européens. En réaction à ces restrictions, Maersk a exprimé son incompréhension, déclarant avoir contacté les autorités espagnoles pour déterminer les raisons du refus d'entré, surtout que cette cargaison ne diffère pas de celles déjà traitées dans le passé. De plus, il a été noté que la cargaison n'a pas été soumise à une inspection.
Tensions Internationales
Ce climat de tension autour du transport maritime lié à des activités militaires fait ressortir les divisions grandissantes en Europe concernant la situation au Proche-Orient. Alors que certains pays œuvrent pour une plus grande coopération avec Israël, d'autres, comme l'Espagne, affirment leur position pour un soutien accru à la Palestine. Cela soulève des questions sur les implications économiques et diplomatiques potentielles de telles décisions sur les relations internationales, en particulier dans le cadre des échanges d'armements.