Un homme de 69 ans condamné pour avoir payé un adolescent pour des relations sexuelles
2024-12-18
Auteur: Jean
Une affaire choquante en Aveyron
À la fin du mois d'octobre, une affaire choquante a éclaté en Aveyron lorsqu'un père a contacté la gendarmerie pour dénoncer qu'un sexagénaire aurait eu des relations sexuelles avec son fils de 15 ans. Une enquête rapide a révélé une multitude de messages entre l'adolescent et l'homme de 69 ans, marié et père de deux enfants, ainsi que grand-père de quatre petits-enfants.
Les rencontres et la défense de l'accusé
Selon les enquêteurs, les deux individus se sont rencontrés à deux reprises, à Caussade et Septfonds, où ils ont eu des relations sexuelles, principalement dans la voiture de l'accusé et dans des toilettes publiques. Au cœur de cette affaire, l'âge de l'adolescent est devenu un point discuté lors de l'audience. Le prévenu a tenté de se défendre en affirmant que le jeune homme lui avait menti sur son âge, prétendant avoir 20 ans à l'origine.
L'insistance du tribunal sur l'âge du mineur
La présidente du tribunal a insisté sur le fait que l'âge du jeune homme, qu'il ait 14, 15 ou même 17 ans, est sans équivoque : il était mineur lors des rencontres. L'accusé a déclaré avoir été touché par la situation financière difficile du jeune homme, qui aurait évoqué des problèmes d'argent dans sa famille.
Des messages compromettants
L'enquête a mis en lumière près de 4 000 messages échangés entre les deux hommes, parmi lesquels des offres d'argent et même d'un iPhone en échange de faveurs sexuelles. Les preuves, y compris des SMS où le prévenu évoque des paiements, ont conduit à une accusation de recours à la prostitution. Dans ses messages, l'homme exprimait un intérêt pour des relations sexuelles tout en tentant de se faire passer pour un bienfaiteur.
Les réquisitions du procureur
Le procureur a requis une peine de 14 mois de prison, dont 4 avec sursis, et a demandé une interdiction d'approcher l'adolescent ainsi qu'une indemnisation pour les parents. De plus, le procureur a demandé une interdiction de toute activité avec des mineurs pendant 10 ans et une amende de 1 000 euros.
La défense du prévenu
L'avocate du prévenu a tenté de défendre son client en présentant des messages de l'adolescent, indiquant que celui-ci sollicitait des contributions financières en retour de faveurs, ce qui a suscité l'indignation.
La décision du tribunal
Finalement, après délibération, le tribunal a jugé l'homme coupable et l'a condamné à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis, et deux ans de probation. Il devra porter un bracelet électronique et se soumettre à des soins. En outre, il a été condamné à payer une amende de 2 000 euros et à indemniser les parents à hauteur de 3 800 euros, tout en suivant un stage de sensibilisation contre l'achat d'actes sexuels. Cette affaire rappelle l'importance cruciale de la protection des mineurs et des mesures prises pour prévenir de tels abus.