«Un hommage touchant à Michel Blanc : la troupe du Splendid en larmes au festival de l’Alpe d’Huez !»
2025-01-15
Auteur: Emma
Le 13 janvier, la magie du cinéma s’est invitée au festival de l’Alpe d’Huez, où la salle entière a chanté en chœur le célèbre « Quand te reverrais-je, pays merveilleux ? ». Gérard Jugnot et Marie-Anne Chazel, figures emblématiques de la troupe du Splendid, ont fait une apparition émouvante sur scène pour honorer leur camarade Michel Blanc, décédé le 3 octobre dernier à la suite d’un malaise cardiaque.
Après une rétrospective touchante montrant les moments marquants de la carrière de Michel Blanc, notamment son rôle emblématique de Jean-Claude Duss dans Les Bronzés, Gérard et Marie-Anne ont ravi l'audience avec des anecdotes humoristiques et affectueuses sur leur ami, prouvant que l’hommage ne manquait pas de légèreté. Marie-Anne a commencé son discours avec humour en confondant le passé et le présent, déclenchant les rires de la salle : « Je pense que Gérard, qui était un être très discret et très réservé... ». À cela, Gérard a rétorqué en plaisantant : « Je ne suis pas mort moi ! ».
Gérard Jugnot, qui met un point d'honneur à faire perdurer la mémoire de Michel, a rappelé leur complicité dès le lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. « On était en classe ensemble, on improvisait des sketchs, et le professeur nous avait dit : 'Vous deux, plus jamais ensemble !'. Il s’est trompé ! » a-t-il partagé avec humour. Il a ensuite rendu hommage à son ami alors qu'il l’exprimait comme un « mec absolument génial » et un « grand dialoguiste », avec une tendresse visible dans ses yeux. « Il n’avait pas le droit de faire ça... Mais bon, c’est la vie » a-t-il ajouté, provoquant une vague d’émotion dans la salle.
Marie-Anne Chazel, plus réservée depuis la perte de son partenaire de scène, a évoqué la nature modeste de Michel, affirmant qu'il aurait été « très surpris et gêné » par cet hommage, car il n'aimait pas être sous les projecteurs. Gérard a renchéri avec amusement que Michel aurait été « très touché, car il détestait la montagne, il détestait le ski, il détestait la mer, la campagne... Il n'aimait que la ville ! » Un cruel paradoxe, puisqu'il se trouvait à 1800 mètres d'altitude pour une célébration en son honneur dans un festival de montagne.
Le festival de l’Alpe d’Huez, en pleine effervescence jusqu’au 19 janvier, propose cette année dix comédies en compétition, rappelant ainsi le pouvoir de la comédie pour apaiser et rassembler en des temps difficiles. Même si Michel Blanc ne pouvait être présent, son esprit vivait à travers les rires et les larmes de ceux qui l’adoraient.