Le très attendu Gladiator 2 a officiellement été projeté dans les salles françaises le 14 novembre 2024, marquant ainsi une continuité des échanges autour du film commencé dès mai. Le récit des coulisses de cette suite emblématique s'étoffe à chaque interview, notamment celle de Ridley Scott accordée au New York Times, où le réalisateur évoque le départ regrettable de Barry Keoghan.

Il souligne que Barry était occupé avec le film Saltburn, qu'il considère comme l'un des meilleurs qu’il ait visionnés cette année. Scott confie : « Barry est sans conteste l’un des plus grands talents de sa génération, à l'égal de Joaquin Phoenix et Paul Mescal. Sa complexité en tant qu'acteur est inestimable, et même s'il peut se montrer difficile parfois, son talent en vaut réellement la peine. »

En citant Joaquin Phoenix, Scott rappelle la nécessité de relever des défis en matière d'interprétation, ajoutant : « Le jeu en vaut vraiment la chandelle. » Cependant, malgré sa précieuse performance, Barry Keoghan ne figure finalement pas au casting de Gladiator 2.

Dans un autre contexte, Keoghan aurait dû se glisser dans la peau de l'empereur Geta, un rôle finalement attribué à Joseph Quinn, dont la carrière a pris un essor fulgurant grâce à sa prestation dans la série Netflix Stranger Things.

Barry Keoghan, actuellement occupé par le tournage de Saltburn, une comédie noire acclamée ayant reçu deux nominations aux Golden Globes et cinq aux Bafta, a également pris le temps d'accepter un rôle dans le film Bird d'Andrea Arnold, prévu pour 2025. Lors d’une interview, il a confessé :

« Je suis un passionné de Gladiator et j’adore cette distribution. C’est vraiment dommage de devoir choisir entre les deux projets, mais parfois, les emplois du temps ne s'alignent pas.

Ainsi, tout en relatant le départ de Keoghan, Ridley Scott trace un portrait convaincant d'un acteur dont le talent continuera sans aucun doute à briller dans ses futures entreprises. Gladiator 2 promet de nous offrir une expérience cinématographique inoubliable, avec des acteurs de talent comme Paul Mescal et Denzel Washington, le tout sous la direction magistrale de Scott.