Monde

Orient : douze personnes tuées dans un raid israélien à Baalbek, selon le ministère de la Santé libanais

2024-11-14

Auteur: Sophie

Des rapports alarmants émergent du Liban ce jeudi, 14 novembre, après un raid israélien à Baalbek, qui a coûté la vie à au moins douze personnes, dont des secouristes. Le ministère de la Santé libanais a confirmé cette tragédie dans un communiqué officiel, précisant que plusieurs des victimes étaient des membres de la Défense civile. Ce raid a également été précédé d'une frappe israélienne qui a tué six personnes dans le sud du Liban, dont quatre secouristes liés au Hezbollah.

Israël, de son côté, a déclaré avoir ciblé environ trente "cibles terroristes" dans la banlieue sud de Beyrouth au cours des dernières 48 heures. Ces frappes s'inscrivent dans un contexte de tension croissante, où le gouvernement israélien rejette les accusations internationales sur le caractère disproportionné de ses réponses militaires. La situation humanitaire dans la région est alarmante, avec un nombre de morts et de blessés en constante augmentation.

L'ONU a exprimé de vives inquiétudes quant aux méthodes de guerre employées par Israël, qualifiant les actions dans la bande de Gaza de "génocide", alors que les autorités israéliennes démentent ces allégations en les qualifiant de biaisées.

Le Hezbollah, en réponse, a revendiqué des tirs de missiles sur des soldats israéliens dans le nord d'Israël, marquant une intensification des hostilités dans la région. Le bilan de cette escalade se chiffre déjà à plusieurs dizaines de militaires israéliens tués, portant à 47 le nombre total de victimes militaires israéliennes depuis le début des récents affrontements.

Washington a exprimé ses préoccupations concernant les frappes israéliennes à Beyrouth, appelant à une retenue, mais a également réitéré son soutien indéfectible envers Israël. Alors que la colère monte et que les manifestations de solidarité envers les victimes se multiplient à travers le monde, il est évident que la crise au Proche-Orient atteint un point de rupture. La communauté internationale appelle à des solutions pacifiques pour mettre fin à ce cycle de violence, mais la situation reste volatile et incertaine.