Trump Déclare Vouloir Mettre Fin au « Délire Transgenre » Dès Son Premier Jour au Pouvoir
2024-12-22
Auteur: Julie
Donald Trump a révélé dimanche qu'il avait l'intention d'arrêter ce qu'il qualifie de « délire transgenre » dès son premier jour en tant que président, le 20 janvier prochain. Dans une déclaration provocatrice, il a promis de signer des décrets visant à interdire les interventions médicales sur les mineurs, d'exclure les personnes transgenres de l'armée et de les interdire d'accéder aux écoles primaires, collèges et lycées.
S'exprimant devant un auditoire de jeunes conservateurs à Phoenix, Trump a affirmé que la politique officielle des États-Unis sera de reconnaître uniquement deux genres, homme et femme. Ce discours vient raviver des débats déjà enflammés aux États-Unis sur les droits des personnes LGBTQ+, notamment en matière de soins médicaux pour les jeunes et d'accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines.
Le sujet est particulièrement brûlant dans plusieurs États où les républicains ont déjà adopté des lois destinées à restreindre les droits des personnes LGBTQ+. En novembre, au Congrès, des élus républicains ont tenté de bloquer l'accès aux toilettes pour femmes de la première femme transgenre élue à la Chambre, Sarah McBride, soulevant un tollé au sein des défenseurs des droits.
Dans son discours, Trump a précisé : « Le wokisme doit s'arrêter », le tout sous les applaudissements nourris de son public. Il a également promis de fermer les frontières aux immigrants illégaux et de lancer la plus grande opération d'expulsion de l'histoire des États-Unis. Trump continue de capitaliser sur sa rhétorique sur l'immigration, qui a été l'un des principaux thèmes de sa campagne électorale.
Il s'est également engagé à mettre fin à la guerre en Ukraine et à rétablir l'ordre au Moyen-Orient, promettant de prévenir tout risque de nouvelle guerre mondiale. « Le 20 janvier sera véritablement le jour de la libération en Amérique », a-t-il affirmé, mettant en exergue ses priorités pour un futur mandat qu'il décrit comme un « âge d'or ». Sa promesse de réformes rapides a suscité des résonances puissantes au sein de son électorat.
Au-delà de son agenda sur les droits LGBTQ+, Trump a également exprimé des préoccupations concernant le contrôle du canal de Panama, menaçant de revendiquer sa restitution aux États-Unis si les conditions ne s'améliorent pas pour les navires américains. Dans un climat politique déjà tendu, ces déclarations risquent de provoquer des réactions vives tant sur le plan national qu'international.