Le Hamas a révélé vendredi 24 janvier les noms de quatre otages qui seront relâchés samedi, marquant la deuxième série de libérations dans le cadre d'une trêve négociée avec Israël, a rapporté le bureau du Premier ministre israélien. L’organisation terroriste a précisé qu’il s’agissait de «soldates» de Tsahal.

Une source proche du Hamas a indiqué que le processus de libération serait similaire à celui de la semaine précédente, où plusieurs otages avaient déjà été libérés dans le cadre d'accords bilatéraux. Les Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, ainsi que d'autres groupes de résistance, devraient relâcher ces quatre prisonnières avant l'heure fixée pour les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Cette trêve, qui doit s'étendre sur six semaines à partir de dimanche dernier, vise à faciliter la libération de 33 otages actuellement maintenus à Gaza, en échange d’un nombre bien plus conséquent de prisonniers palestiniens détenus par les autorités israéliennes. À ce jour, trois jeunes femmes ont déjà été libérées, laissant encore 26 otages à restituer à l'issue de ce premier échange.

En parallèle, les habitants de Gaza commencent à réaliser l'ampleur des destructions causées par le conflit, un témoignage poignant témoignant du besoin urgent de réhabilitation et de soutien humanitaire.

91 otages encore retenus à Gaza

Selon les termes de l'accord, après la libération de ces quatre nouvelles otages, les personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza pourront commencer à regagner le nord, a précisé un responsable du mouvement. Un comité égypto-qatari sera chargé de superviser l'application de cet accord sur le terrain, dans un climat d'espoir mêlé à une profonde inquiétude.

Currently, sur les 251 personnes initialement enlevées, 91 restent encore otages à Gaza, dont 34 auraient trouvé la mort d'après l'armée israélienne. Les annonces de décès par le Hamas attendent toujours une confirmation israélienne, laissant la communauté internationale dans l'incertitude, ce qui souligne la complexité et la fragilité de la situation actuelle.