La récente disparition de Gene Hackman, légende du cinéma américain, ainsi que celle de sa femme Betsy Arakawa en février dernier à Santa Fe, Nouveau-Mexique, a profondément choqué le monde entier. Cet événement tragique a également suscité une grande attention sur la succession de Hackman, qui laisse derrière lui une fortune estimée à 80 millions de dollars.

Le célèbre acteur, décédé à 95 ans, avait pourtant pris des mesures pour préparer sa succession. Cependant, il a commis une erreur monumentale en désignant des bénéficiaires qui, pour la plupart, sont décédés avant lui. Calculant les éléments de sa succession, il est apparu que sa femme Betsy était censée être la principale bénéficiaire de sa fiducie vivante, mais le destin en a décidé autrement, puisqu'elle est morte avant lui à l'âge de 65 ans.

Le testament de Gene Hackman inclut deux fiducies : GeBe Revocable Trust et Gene Hackman Living Trust. Dans le cas où Betsy serait décédée, c’était Michael G. Sutin qui devait hériter. Toutefois, ce dernier avait lui-même perdu la vie en 2019, laissant la succession dans un état d'incertitude.

Avec une succession sans héritier vivant, la situation est devenue particulièrement complexe. En mars dernier, une requête a été déposée devant le tribunal de Santa Fe pour la nomination d'un fiduciaire temporaire. La juge Maria Sanchez-Gagne a approuvé cette demande, désignant la société Avalon Trust, LLC comme nouvel administrateur temporaire des fiducies, afin de gérer les enjeux financiers et légaux de cette succession troublée.

L'absence de bénéficiaires directs soulève des questions importantes sur la manière dont la fortune de Gene Hackman sera distribuée et gérée. Les décisions prises dans les mois à venir seront cruciales non seulement pour la gestion de son héritage, mais aussi pour la préservation de sa mémoire, qui demeure ancrée dans l’histoire du cinéma. Alors que le public se remémore ses performances inoubliables, cette affaire met en lumière une facette moins glamour de la vie des célébrités.