Tragédie familiale : Amandine, 13 ans, meurt de faim, sa sœur Ambre en larmes face à la justice
2025-01-26
Auteur: Julie
Au procès tragique entourant la mort d'Amandine, une jeune fille de seulement 13 ans, sa fratrie a pris la parole devant la cour d’assises de l’Hérault. Sa mère, condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, ainsi que son beau-père, destiné à 20 ans de prison, sont au cœur d'une affaire horrifiante qui soulève des questions sur la maltraitance et l'indifférence au sein de la famille.
Les frères et sœurs d'Amandine ont révélé l'emprise écrasante et perverse de leur mère. "Se faire frapper, c'était normal," ont-ils témoigné, décrivant un quotidien marqué par la violence. Les coups portés avec des ustensiles ménagers, les humiliations et les privations d'eau et de nourriture étaient devenus une routine terrifiante. Cette situation a été documentée par Le Parisien, qui a rapporté les témoignages accablants des enfants.
Ambre, la sœur de 15 ans d'Amandine, était souvent obligée de s'occuper de sa petite sœur. "Parfois, maman lui disait : Si tu fais 25 pages, tu pourras manger," a-t-elle raconté avec désespoir. Le 6 août 2020, alors qu'elle tentait de laver Amandine, elle a réalisé, horrifiée, l'ampleur de sa souffrance. "Je l’ai assise dans la douche, elle a essayé de me parler, mais je ne comprenais pas ce qu’elle disait."
La mort tragique d'Amandine a été tragiquement inattendue. Ce jour-là, la mère voulait emmener sa fille à l'hôpital, mais il était déjà trop tard. Ambre a décrit les horribles derniers moments : "Je l’ai posée sur le lit, elle a commencé à faire des convulsions. J'ai réalisé que tout était fini. Ses yeux étaient noirs, vides."
Dans un élan de loyauté troublant, Ambre a tenté de défendre sa mère en soutenant ses mensonges, déclarant qu'Amandine était anorexique. "Je voulais juste que maman sorte de prison, je ne voulais pas la décevoir," a-t-elle avoué en larmes.
Ce procès vient également rappeler l'importance de la surveillance des enfants dans les familles à risque. Les associations de protection de l’enfance insistent sur la nécessité d’une prise de conscience générale et d'une intervention précoce pour prévenir de telles tragédies. L'affaire Amandine devrait servir de signal d'alerte aux autorités pour mieux protéger les plus vulnérables. Quels sont les signes avant-coureurs ? Comment la société peut-elle mieux soutenir ces enfants en danger ? Les réponses doivent être trouvées et mises en œuvre, sinon de telles tragédies pourraient se reproduire.