Ce samedi 25 janvier 2025, environ 130 personnes se sont rassemblées à Tréveneuc, dans les Côtes-d'Armor, pour manifester contre l'événement organisé par la fédération départementale du Rassemblement National au château de Pommorio. Les militants de gauche, notamment le Collectif de vigilance antifasciste des Côtes-d'Armor (CVA 22), ont tenu à exprimer leur indignation face à cette réunion, qui se voulait festive autour de la galette des Rois.

Les forces de gendarmerie, comprenant des militaires des Psig de Saint-Brieuc et de Guingamp, ont été déployées pour empêcher les manifestants de bloquer l'entrée qui menait au château. Les échanges étaient vifs, certains manifestants dénonçant l'ironie de la situation : « Le parti du peuple qui se réunit dans un château, avec des noms à particules, c’est risible ! » s'exclamait l'un d'eux.

Georges Samson, un participant et sympathisant de La France Insoumise, a ajouté : « Nous ne voulons pas laisser les idées du RN se propager. » Cette phrase résume bien le sentiment général parmi les manifestants, qui voient une menace dans la montée de l'extrême droite en France.

La présence d'Aleksandar Nikolic, député européen du RN, a amplifié les tensions. À son arrivée, il a voulu « saluer » les manifestants, un geste perçu comme une provocation. Françoise Quainquard, une autre participante du mouvement LFI, a déclaré : « On veut montrer notre engagement total, le RN est notre ennemi, c'est un parti qui abuse des gens. »

Malgré les tensions, la manifestation s'est déroulée dans un climat apaisé après environ deux heures, montrant la détermination des opposants au RN à faire entendre leur voix. Ce rassemblement met en lumière les divisions profondes qui traversent actuellement la société française, reflétant le climat souvent polarisé autour des questions d'identité, d'immigration et de justice sociale.

En somme, cette manifestation rappelle que la lutte contre l'extrême droite demeure une priorité pour de nombreux citoyens, de plus en plus mobilisés pour défendre leurs valeurs et leur vision d’une France solidaire.