TEMOIGNAGES. "Le gouvernement a oublié, pas nous" : L'espoir des soutiens de deux otages israéliens oubliés par le Hamas
2025-01-24
Auteur: Jean
Les négociations pour les échanges de prisonniers au Gaza continuent, permettant l'espoir de voir quatre nouveaux otages israéliens libérés ce samedi 25 janvier, en échange de détenus palestiniens. Parmi ces otages, deux hommes, Avera Mengistu et Hicham Al-Sayed, retenus par le Hamas depuis plus d'une décennie, suscitent une attention particulière.
Avera Mengistu, un membre de la communauté éthiopienne d'Israël âgé de 38 ans, est entré dans la bande de Gaza volontairement en 2014. Hicham Al-Sayed, aujourd'hui âgé de 35 ans, a été capturé un an plus tard. Tous deux sont décrits comme ayant besoin d'une attention psychologique particulière selon leurs proches. Leurs familles et soutiens se battent pour qu'ils ne soient pas oubliés, rappelant sans cesse leurs noms.
Sur la place des otages à Tel-Aviv, Micky, bénévole, arbore des rubans jaunes en soutien à Avera et Hicham. "Ne me laissez pas de l'autre côté", dit-elle, faisant référence à l'urgence de ramener les captifs à la maison. Son engagement est le reflet d'une culture israélienne qui refuse d'abandonner ses citoyens, peu importe leur origine.
Cependant, un sentiment de déception grandit parmi les familles des otages. Tamar et Noam, qui se manifestent chaque jour, expriment leur frustration face à un gouvernement qui semble les avoir oubliés. "On a agi, mais peut-être pas assez, dit l'une. Le gouvernement a négligé ces vies. Les gens n'ont pas oublié, et c’est cela qui me donne de l'espoir !".
Il apparaît clairement que le fait que ces deux hommes soient toujours en captivité témoigne d'un manque de capacité du gouvernement israélien à récupérer tous ses ressortissants. Des voix s'élèvent dénonçant une discrimination basée sur l'origine des otages, l'un étant éthiopien et l'autre arabe. "Leurs familles méritent de les voir revenir le plus rapidement possible," insiste Gal.
Malheureusement, la situation est incertaine, et les preuves de vie des otages se font rares. Alors que la défense des droits des otages continue d'évoluer, l'espoir d'une libération tant attendue reste vif, tant pour les soutiens que pour les familles qui attendent avec anxiété le retour de leurs proches.