Vendredi dernier, 120 soldats français ont quitté N'Djamena, la capitale tchadienne, dans le cadre du retrait progressif des forces françaises de la région. Ce mouvement s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire la présence militaire française en Afrique, en particulier dans la zone du Sahel, où Paris a été engagé pour lutter contre le terrorisme et soutenir les gouvernements locaux.

Ce retrait a été annoncé par le ministre des Armées français, qui a expliqué que cette décision fait partie d'un changement de tactique. "Nous visons à transférer la sécurité aux forces armées locales tout en renouvelant notre engagement à soutenir nos alliés dans leur lutte contre le terrorisme," a-t-il déclaré. Les soldats français avaient été déployés au Tchad principalement pour lutter contre les groupes djihadistes opérant dans le secteur.

Le départ des troupes françaises suscite des réactions variées au sein de la population locale. Certains expriment de l'inquiétude quant à la sécurité future de la région, tandis que d'autres voient cela comme une opportunité pour les forces tchadiennes de prendre davantage de responsabilité.

Ce mouvement s'accompagne d'un renforcement des relations avec les pays voisins, notamment le Niger et le Burkina Faso, où la France continue de maintenir une présence militaire pour encourager la stabilité et la coopération régionale. Alors que de nombreux défis persistent, la communauté internationale observe de près cette transition stratégique.