Divertissement

Sophie Galabru, philosophe : « La société nous fait croire que l’on est jeune jusqu’à 60 ans, mais c’est faux »

2025-01-12

Auteur: Pierre

Sophie Galabru, une éminente philosophe, aborde une question profondément existentiel : le rapport que nous entretenons avec le temps qui passe. Dans une récente interview, elle souligne que cette thématique est universelle. C'est l'un des premiers sujets que nous explorons dans notre jeunesse lorsque nous prenons conscience de la finitude des expériences, des événements, et des vies autour de nous. Mais s’interroger sur la « dernière fois » que l’on vit quelque chose n’est pas simplement un exercice de réflexion, c'est une manière de comprendre notre propre mortalité.

Galabru évoque comment cette notion engendre des sentiments complexes tels que la nostalgie, les regrets et même la peur de voir les relations s'achever. Certains ignorent cette réalité, tandis que d'autres choisissent de l'affronter. Pour elle, cet affrontement est nécessaire pour établir un nouveau rapport avec le temps et l'instant présent.

Elle souligne aussi que, paradoxalement, notre société moderne authentifie un mythe : celui de la jeunesse éternelle jusqu'à l'âge de 60 ans, ce qui peut s'avérer trompeur. Dans son dernier essai, Galabru se propose de déconstruire cette idée, en prônant une acceptation sereine du vieillissement et un respect du passage du temps. En intégrant ces réflexions, elle espère également offrir une clé pour mieux vivre des périodes de transition et renforcer les liens intergénérationnels.

Dans un monde où la culture de la jeunesse est omniprésente, son message est plus que jamais pertinent. Il invite à réfléchir sur notre identité à mesure que nous avançons en âge, et à trouver de la valeur et de la beauté dans chaque étape de la vie. Plutôt que de craindre la fin, il s'agit d'apprendre à apprécier chaque moment, chaque rencontre, chaque expérience comme une occasion d'enrichir son existence.