Un séisme suivi d'une intense réplique a frappé le sud de Cuba le dimanche 10 novembre, selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Bien que les autorités locales aient confirmé l'absence de victimes à ce jour, la situation a suscité une certaine inquiétude parmi la population.

La seconde secousse a été mesurée à une magnitude impressionnante de 6,8, à une profondeur de 23,5 kilomètres sous l'océan, survenue environ une heure après un tremblement de terre initial de 5,9. L'épicentre de ce dernier se situait à 35 kilomètres au large de Bartolomé Maso, dans la province de Granma, et à 175 kilomètres de Santiago de Cuba, la deuxième plus grande ville du pays.

Les répliques ont été ressenties dans toutes les provinces de l'est du pays et même dans certaines régions centrales, provoquant une panique notable. Le journal officiel Granma a rapporté que des habitants ont fuient leurs maisons en raison de la force des secousses. Andres Perez, un retraité de 65 ans, témoigne : « Les gens sont rapidement descendus dans les rues parce que le sol a tremblé très fort. »

Dans le petit village de Caney de las Mercedes, Karen Rodriguez a indiqué à l'AFP qu'elle avait très clairement ressenti les secousses et que des murs de certaines maisons avaient été fissurés ou même écroulés. La détresse s'est amplifiée à Bayamo, où Livan Chavez, 24 ans, raconte : « Les poteaux électriques bougeaient, et tout a duré environ vingt secondes. Ensuite, il y a eu une autre secousse encore plus forte. Les gens étaient terrifiés. »

Cuba est encore sous le choc de l'ouragan Rafael qui a précédemment ravagé l'ouest de l'île, causant des coupures de courant massives. Ce récent tremblement de terre fait suite à un autre évènement sismique enregistré le mois dernier à Santiago de Cuba, qui n'a heureusement pas causé de dégâts. Cela rappelle les catastrophes passées, comme le tremblement de terre de 7,7 de janvier 2020 qui avait secoué les Caraïbes sans causer de dégâts majeurs malgré l'évacuation préventive à La Havane.

Face à cette accumulation de désastres naturels, les autorités cubaines et la population se demandent comment gérer au mieux cette situation précaire. La résilience des Cubains pourrait bien être mise à l'épreuve, alors que la saison d'hiver approche avec ses défis climatiques additionnels.

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