Avec une truelle à la main, Emmanuel Macron a posé un nouveau parpaing au futur siège de la DGSI à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) le 11 mars. « Protéger les Français », est inscrit en lettres capitales sur la maquette du site où la Direction générale de la sécurité intérieure doit s'installer en 2029. Face à des menaces terroristes et géopolitiques croissantes, le Président prend les rênes de ce vaste projet de sécurité.

Après cette visite de chantier, Emmanuel Macron s'est également concentré sur le dossier ukrainien. Bien que les Européens soient exclus des pourparlers qui ont débuté mardi en Arabie Saoudite entre représentants ukrainiens et américains, la France souhaite rester un acteur incontournable de la situation. Ainsi, Macron a accueilli les chefs d'état-major de trente pays lors d'une réunion cruciale pour discuter des garanties de sécurité à offrir à Kyiv dans le cadre d'une éventuelle cessation des hostilités avec la Russie.

En parallèle, lundi, il a rencontré la présidente moldave, Maia Sandu, sur le front de la menace russe, soulignant l'importance de soutenir les pays limitrophes de l'Ukraine. Ce mercredi, il doit s'entretenir avec le président ouzbek Chavkat Mirzioïev, un geste symbolique visant à éloigner l'Ouzbékistan de l'influence de Vladimir Poutine.

Ces initiatives s'inscrivent dans un contexte où la popularité de Macron est mise à l'épreuve par des événements domestiques et internationaux. Alors que la France renforce sa position sur la scène internationale, la question demeure : jusqu'où ira-t-il pour garantir la sécurité et l'intégrité de la France et de ses alliés en ce temps de crise mondiale?