La Cour d'appel de Paris a rendu un verdict dévastateur pour l'animateur Sébastien Cauet, mis en examen pour viols, en rejetant ses demandes d'indemnisation après son éviction d'NRJ en novembre dernier. Cette décision a été confirmée par un jugement du tribunal de commerce de Paris rendu le 7 mai.

Cauet, ainsi que son groupe de production Be Aware, avait sollicité des compensations financières tout en renonçant à tout retour à l'antenne. Le groupe NRJ s'est déclaré "fier" de cette décision, tandis que Be Aware a exprimé sa "grande déception".

Un épais climat de tension semble entourer cette affaire, les avocats de Cauet dénonçant une "pression médiatique" incessante qui, selon eux, sape les fondements du droit. Me Frédéric Lamoureux, représentant de Be Aware et de Cauet, a déclaré que ce verdict est un triste reflet des dérives d’un système où l’opinion publique prime sur les principes judiciaires.

Depuis les allégations portées contre lui le 24 mai, lorsqu'il a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes, dont trois adolescentes, entre 1997 et 2014, l'animateur de 52 ans s'est défendu de toutes ces accusations. Initialement soumis à un contrôle judiciaire qui lui interdisait toute activité en tant qu’animateur radio ou présentateur de télévision, une réévaluation de sa situation judiciaire lui a permis de reprendre certaines activités, à condition qu'elles se déroulent sans public.

Ce cas soulève des questions pressantes sur le traitement médiatique des personnalités publiques accusées, entourant Cauet d’un tourbillon d’accusations et de spéculations. Alors que l'institution judiciaire continue de se pencher sur ces accusations sérieuses, la question demeure : la figure populaire de la radio et de la télévision pourra-t-elle se relever de cette tempête judiciaire qui a fait couler autant d'encre?