Nation

Scandale à l’Institut européen des sciences humaines : l'école d'imams dissoute pour légitimer le jihad armé !

2025-09-03

Auteur: Philippe

L'IESH, cible de controverses depuis des années

L’Institut européen des sciences humaines (IESH), accusé de promouvoir un islam radical et de légitimer le jihad armé, a été dissous lors du conseil des ministres du 3 septembre. Cette décision a été annoncée par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, sur le réseau X.

Une lutte acharnée contre l'infiltration islamiste

Bruno Retailleau a souligné que cette dissolution répond à un combat crucial contre l’influence des Frères musulmans en France. "La lutte contre l’entrisme de la mouvance frériste se poursuit", a-t-il écrit, remerciant les forces de l'État engagées dans cette lutte.

Un rapport alarmant sur la menace islamiste en France

Un rapport demandé par Emmanuel Macron a révélé une "menace pour la cohésion nationale". Il dénonce le développement d’un islamisme radical, jugé dangereux pour l’intégrité de la République, émanant des Frères musulmans.

Une école au cœur de nouvelles enquêtes judiciaires

Fondé en 1992 par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), aujourd'hui connue sous le nom de Musulmans de France, l'IESH a souvent été au centre d’accusations concernant ses liens avec des mouvements radicaux. Les locaux de l’institut, situés dans la Nièvre, ont été perquisitionnés fin 2024, à la suite de soupçons de non-déclaration de financements étrangers, notamment du Qatar.

Réactions et démentis des responsables de l'institut

Larabi Becheri, le doyen de l'institut, a fermement contesté les accusations, affirmant : "Il n’y a rien de fondé. Depuis la loi de 2021, nous n’avons reçu aucun don de l’étranger." Il insiste également sur la mission de l'institut de former des imams "à la française" pour lutter contre le radicalisme.

Une première en France : l'école d'imams rajeunie pour la République

Installée dans le hameau de Saint-Léger-de-Fougeret, cette école était la première du genre en France. Son but initial, soutenu par l'ancien président François Mitterrand, était de promouvoir une formation nationale des imams, un projet que Emmanuel Macron a endeuillé de son soutien, constatant les défis contemporains liés à l’islam en France.

Vers un renforcement des mesures contre l'entrisme islamiste

La dissolution de l'IESH s'inscrit dans une série de mesures visant à contrer l'"entrisme islamiste" qui menace les valeurs républicaines. L'Élysée prévoit accroître ses efforts pour protéger la cohésion nationale face à ces enjeux.