Un festival incontournable au cœur de la création cinématographique

La Mostra de Venise, avec sa sélection audacieuse, attire une pléiade de cinéastes mondialement reconnus. Cette année, l'île du Lido s'apprête à faire vibrer le cœur des passionnés avec des œuvres inédites pleines de promesses. Werner Herzog a ouvert le bal en recevant un lion d'or d'honneur pour l'ensemble de son œuvre, tout en présentant son dernier documentaire, *Ghost Elephants*, tourné en Angola.

Des films français à ne pas manquer

Dans cette 82e édition, trois films français seront en lice pour la compétition. D'abord, *Le Mage du Kremlin*, une adaptation d'Olivier Assayas, où Jude Law incarne un Vladimir Poutine énigmatique. Ensuite, Valérie Donzelli nous livre *À pied d'œuvre*, centré sur un photographe en pleine crise existentielle, interprété par le talentueux Bastien Bouillon. Enfin, François Ozon propose une version moderne de *L'Étranger* de Camus avec Benjamin Voisin dans le rôle principal.

Un tapis rouge glamour et engagé

Contrairement au Festival de Cannes, la Mostra accepte les œuvres des plateformes de streaming, attirant ainsi des célébrités sur le tapis rouge. Parmi les figures emblématiques qui feront le déplacement, on trouve Noah Baumbach, Kathryn Bigelow avec son thriller géopolitique *A House of Dynamite*, et Jim Jarmusch qui présente *Father Mother Sister Brother*, tourné à Paris avec Adam Driver et Cate Blanchett.

Une programmation éclectique et engagée

Le jury, présidé par Alexander Payne, devra faire face à une palette de films très attendus. Parmi eux, on retrouve la relecture de *Frankenstein* par Guillermo del Toro, les dernières créations de Park Chan-wook et Yorgos Lanthimos, ainsi que le travail de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, qui a captivé le public avec *Les Filles d'Olfa*.

Un contexte international chargé

Ce mercredi, le festival n'a pas échappé à la controverse : un groupe de manifestants du collectif Venice4Palestine a exprimé son indignation face au conflit israélo-palestinien, appelant à un positionnement clair de la part du festival sous des slogans tels que « Free Palestine » et « Stop the Genocide ». Un écho troublant qui pourrait marquer l'événement jusqu'à sa clôture le 6 septembre.