
Sabrina Carpenter : Un septième album décevant avec "Man's Best Friend"
2025-08-29
Auteur: Chloé
Un album qui peine à convaincre
Dans son dernier opus, "Man's Best Friend", Sabrina Carpenter, à peine 26 ans, aborde une fois de plus ses thèmes préférés : l’amour et les désillusions sentimentales. Malheureusement, les douze morceaux oscillent entre pop, country et disco sans jamais saisir l'auditeur, laissant une étrange sensation de fadeur.
Une couverture controversée
La sortie de ce septième album, annoncée un matin de juin, a immédiatement suscité la controverse. La pochette, où l’artiste apparaît à quatre pattes, a relancé le débat sur l'hypersexualisation des femmes dans l'industrie musicale. Est-ce un acte d'émancipation ou une soumission aux stéréotypes patriarcaux ? Un mystère qui plane sur les attentes de l'album.
Des promesses non tenues
Avec une collaboration annoncée avec le célèbre Jack Antonoff, connu pour ses productions avec des géants comme Lana Del Rey et Taylor Swift, les espoirs étaient élevés. Pourtant, le résultat est étonnamment plat. Certes, l’album est dansant et divertissant, mais il manque de l’éclat attendu. L'artiste semble s'éloigner de la fraîcheur de "Short n' Sweet", qui avait rencontré un succès indéniable.
Un mélange d'humour et de mélancolie
Les chansons abordent les relations amoureuses avec une touche d'humour, à l'image de "Manchild", un titre d'ouverture qui critique l'immaturité masculine. D'autres morceaux comme "Tears" évoquent des situations cocasses, comme un homme s'attaquant aux tâches ménagères. Pourtant, même ces tentatives de légèreté tombent souvent à plat, les mélodies semblant déjà entendues.
Des moments d'authenticité
Malgré tout, quelques titres se démarquent. "Never Getting Laid" évoque avec ironie une rupture, suggérant des pensées amères à son ex. "House Tour", plein de rythme, fait penser aux grandes icônes du pop. Ces morceaux, bien qu’isolés, apportent une certaine créativité qui fait défaut au reste de l’album.
Hommage ou caricature ?
Sabrina Carpenter tente de rendre hommage à ses idoles, mais la comparaison n'est pas en sa faveur. Des chansons comme "Go Go Juice" et "Goodbye" manquent d'originalité et semblent se perdre dans un océan de clichés. Sa tentative de clore l'album avec "Goodbye", une ballade sur le cœur brisé, laisse également une impression mitigée.
En conclusion, une déception attendue
Finalement, "Man's Best Friend" est un album qui aurait pu briller mais qui se contente de rester dans l'ombre. Entre promesses non tenues et compositions sans véritable âme, Sabrina Carpenter offre un projet divertissant mais qui, hélas, se perd rapidement dans la banalité.