
Les « bébés carnivores » : une tendance alarmante qui inquiète les experts en santé !
2025-08-23
Auteur: Sophie
Oubliez les petits pots de légumes et les compotes ! C'est la viande qui est à l'honneur pour les tout-petits. Les « bébés carnivores », cette nouvelle tendance qui envahit TikTok et Instagram, fait déjà débat parmi les professionnels de santé.
De nombreux parents américains partagent fièrement des vidéos où leurs enfants de moins de deux ans dévorent des morceaux de poulet, des côtes de bœuf, et même des gigots d'agneau, parfois jusqu'à l'os. Certains vont jusqu'à promouvoir des abats et des steaks tartares dans l'alimentation des nourrissons, tout en écartant complètement les fruits, céréales et légumineuses.
Une diète extrême aux conséquences inquiétantes
Les partisans de ce régime affirment que les « bébés carnivores » seraient moins malades, plus précoces et plus robustes. Mais cette approche radicale suscite de vives inquiétudes : les experts mettent en garde contre l'absence de nutriments essentiels pour le développement des enfants.
Avant de toucher les plus jeunes, les régimes riches en protéines avaient déjà séduit les adultes cherchant à perdre du poids. Cependant, les avantages de ces régimes restent controversés, et des études mettent en lumière les risques d’insuffisance rénale et d’augmentation des cancers digestifs.
Les dangers d'une alimentation exclusivement carnée pour les enfants
La diététicienne Alexandra Murcier avertit : « Il n'y a aucun bénéfice à ne consommer que de la viande. Cela peut entraîner des carences en vitamines et en acides gras essentiels, nécessaires à la croissance des enfants. » Un excès de protéines peut même accroître le risque d'obésité sur le long terme.
Les recommandations officielles préconisent l'introduction de la viande uniquement après six mois, avec un apport modéré. Le lait maternel ou infantile doit rester l'unique source d'alimentation jusqu'à six mois, suivi d'une transition en douceur vers des solides.
Un risque accru de maladies graves
Les conséquences d'une telle diète peuvent être lourdes : maladies rénales, coronariennes, ou encore cardio-vasculaires. Les médecins conseillent de modérer la consommation de viande rouge, même chez les adultes, tout en prônant une alimentation équilibrée entre protéines animales et végétales.
Pour les bébés, exposés à des protéines animales insuffisamment cuites, le risque de complications infectieuses est accru. Une diète carnivore peut entraver le développement d'un microbiote intestinal sain, essentiel pour leur santé.
Face à cette tendance controversée des « bébés carnivores », il est plus que jamais crucial de privilégier une alimentation équilibrée et adaptée pour les plus jeunes.