Blake Lively et Ryan Reynolds sont déterminés à se battre dans leur conflit juridique avec le comédien et réalisateur Justin Baldoni. Après avoir déposé une plainte le 21 décembre dernier, Blake Lively accuse Baldoni de harcèlement sexuel sur le plateau du film « It Ends With Us » et de mener une campagne de dénigrement à son encontre sur les réseaux sociaux.

En réponse, Baldoni a lancé une contre-attaque avec une plainte pour diffamation à l'encontre du couple dix jours plus tard.

Selon les avocats de Lively et Reynolds, la plainte pour diffamation de Baldoni est liée à des déclarations faites par Ryan Reynolds à l’agence artistique WME, qui gère les carrières des trois artistes. Lors de l'avant-première de « Deadpool et Wolverine » en juillet 2024, Reynolds aurait qualifié Baldoni de « prédateur sexuel » à un employé de l'agence, conseillant même de le « laisser tomber ».

Bryan Freedman, l’avocat de Baldoni, a affirmé que Reynolds avait tenté de faire renvoyer son client par WME, accusation que l'agence a immédiatement niée, malgré la rupture de leur contrat avec Baldoni en décembre dernier.

Les avocats de Reynolds et Lively, Maître Esra Hudson et Maître Mike Gottlieb, soutiennent que les propos de leur client sont protégés par le Premier Amendement de la Constitution américaine. Ils affirment que Reynolds a le droit de critiquer Baldoni, surtout dans le contexte où il défend sa femme contre le harcèlement.

L’avocat de Baldoni demande 400 millions de dollars en dommages et intérêts, mais la défense argue que cette demande devrait être rejetée à moins que Baldoni ne prouve que Reynolds ne croyait pas en ses propres déclarations.

Les avocats de Lively et Reynolds soutiennent que les accusations formulées contre Baldoni sont fondées sur des preuves substantielles, indiquant que Reynolds est sincèrement convaincu que Baldoni a des comportements prédateurs. Blake a fait part de ses expériences personnelles avec Baldoni dans plusieurs plaintes, détaillant des incidents de harcèlement et des menaces.

La situation a encore pris une tournure dramatique lorsque, en décembre 2024, l'agence WME a rompu ses liens avec Baldoni après les révélations de la plainte pour harcèlement. Ari Emanuel, co-directeur de WME, a exprimé ses préoccupations concernant l’utilisation malveillante des réseaux sociaux par Baldoni et son producteur, ajoutant qu'ils devraient laisser la justice suivre son cours.

Emanuel a également loué Lively et Reynolds, les qualifiant de professionnels respectés dans l'industrie, sans antécédents de mauvaise presse.

La date du procès tant attendue a été fixée au 9 mars 2026, avec des attentes croissantes sur l'impact de cette affaire sur la carrière de Baldoni et la réputation de Reynolds et Lively. Cette histoire continue d'attirer l'attention des médias, suscitant une discussion virulente sur le harcèlement sexuel à Hollywood et la responsabilité des célébrités.