Nation

Ruffey-lès-Echirey : L'horreur de l'assassinat de Maud Seguin, les coupables enfin arrêtés !

2024-11-07

Auteur: Marie

Dix jours après l'horrible découverte du corps de Maud Seguin, 49 ans, poignardée dans sa baignoire à Ruffey-lès-Echirey, un rebondissement tragique vient de secouer la communauté locale. La belle-fille de la victime, ainsi que son petit ami de 16 ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue, confirmant les craintes d'un acte meurtrier prémédité, comme l'a annoncé Olivier Caracotch, procureur de la République de Dijon.

Des tensions familiales révélées

Selon les informations divulguées par le parquet, des tensions importantes auraient existé entre Maud Seguin et sa belle-fille, suggérant des motifs sérieux à l'origine de ce crime choquant. Les gendarmes ont également révélé que le petit ami est celui qui aurait porté les coups mortels. Lors de son interrogation, il a montré l'endroit où il avait enterré le couteau, présumé être l'arme du délit. Bien qu'il n'ait pas contesté les faits, il a affirmé avoir agi sous l'influence d'un état second.

Les événements du jour tragique

Pour mémoire, le jour du drame, le mardi 29 octobre, la belle-fille de Maud Seguin, de retour de vacances scolaires, a prétendu avoir découvert sa belle-mère inconsciente vers 11h30. Après avoir appelé les secours, elle a paniqué et s'est mise à crier dans la rue. Les services de secours ont réussi à réanimer Maud Seguin, qui a été transportée dans un état critique au CHU de Dijon, mais elle n'a malheureusement pas survécu à ses blessures.

Une enquête détaillée en cours

Suite à ce tragique événement, une enquête pour meurtre a été ouverte, orchestrée par la brigade d'Is-sur-Tille avec le soutien de la section de recherches de Dijon. Initialement, les enquêteurs avaient envisagé la possibilité d'une tentative de suicide ou de meurtre, mais il est rapidement apparu que la thèse criminelle était la plus plausible, d'autant plus que l'arme du crime était introuvable.

Ce jeudi, la situation s'est précisée avec la présentation des deux adolescents devant un juge d'instruction, leur mise en examen pour assassinat et complicité d'assassinat a été demandée, le procureur insistant pour leur placement en détention provisoire. Ce drame soulève des questions sur la violence au sein des familles et met en lumière la fragilité des relations humaines. À présent, la communauté attend avec impatience que justice soit faite, tout en se remettant de ce choc insupportable.