Révolution météorologique : Météo France se prépare à sextupler la puissance de ses supercalculateurs d'ici 2029 !
2025-01-02
Auteur: Chloé
Que sait-on des supercalculateurs qui propulsent Météo France vers un avenir plus précis et performant ? Actuellement, l'agence dispose de deux méga machines, Belenos et Taranis, qui ressemblent à d'énormes réfrigérateurs en métal, alignés dans un espace dédié. Ces monstres technologiques sont capables d'exécuter jusqu'à 21 millions de milliards d'opérations par seconde.
Météo France a récemment lancé un appel d'offres pour remplacer ces appareils par des modèles encore plus puissants dès 2027. Pourquoi un tel besoin ? La réponse se cache dans la complexité des programmes informatiques que les supercalculateurs exécutent. En effet, les modèles météorologiques découpent l'atmosphère en petites unités appelées "mailles", nécessitant une puissance de calcul phénoménale pour intégrer les millions de données telles que la température, la pression, l'humidité et le vent. Ces informations proviennent quotidiennement de radars, de satellites et de stations météorologiques. L'objectif ambitieux de Météo France est de multiplier par six la capacité de calcul de ses machines d'ici 2029.
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les prévisions météorologiques ?
Nous pouvons nous attendre à des prévisions plus localisées, avec une précision de moins de 2,5 kilomètres. Les calculs concernant la vitesse du vent et la quantité de pluie seront revus à la hausse en termes de précision. Les alertes orange et rouge, émises six heures avant des événements extrêmes, deviendront plus ciblées et plus fréquentes. Cela signifie des prévisions météorologiques quotidiennes plus détaillées et fiables.
En outre, ces avancées vont également avoir des retombées économiques très positives pour des secteurs variés tels que l'agriculture, l'aviation et la gestion des événements extrêmes. Grâce aux nouveaux supercalculateurs, la France pourrait générer jusqu'à 1,4 milliard d'euros de bénéfices tout en permettant une meilleure anticipation des impacts du changement climatique à l'avenir.
Mais qu'en est-il de la météo pour le début de l'année 2025, me direz-vous ?
D'après les prévisions saisonnières à trois mois, qui s'appuient sur 14 modèles de prévisions utilisés à l’échelle mondiale, il y a une probabilité de 70 % que les températures soient supérieures aux moyennes saisonnières durant les mois de janvier, février et mars. De quoi s'attendre à un début d'année chaud et peut-être atypique ! Météo France semble ainsi en bonne voie pour transformer notre façon d'interagir avec le climat et ses caprices.