Révélations Choc ! Deux momies égyptiennes de 3 000 ans révélées par des scans 3D aux États-Unis
2024-11-12
Auteur: Marie
Les mystères des anciennes civilisations continuent de fasciner, et rien n'illustre mieux cela que les momies égyptiennes. Récemment, deux de ces trésors du passé ont été scannés en 3D au musée d'histoire naturelle Field de Chicago, offrant des aperçus inédits sur la vie et la mort dans l'Égypte ancienne.
Les résultats des scans effectués en septembre 2024 offrent un éclairage surprenant sur les méthodes de momification. Selon les chercheurs, chaque momie porte avec elle un récit unique, révélant non seulement ses pratiques d'embaumement, mais aussi des informations précieuses sur ses origines.
Des pratiques d'embaumement surprenantes
Stacy Drake, responsable des collections, souligne l'importance de telles études : « Explorer l'histoire à travers l'individu est extrêmement rare. » La découverte des organes internes a été particulièrement révélatrice. Bien que les rituels d'embaumement traditionnels aient préconisé l'ablation des organes sauf le cœur, les scans ont montré que certains embaumeurs réinséraient des organes dans le corps, accompagnés de figurines en cire des quatre fils d'Horus, protecteurs des organes.
Des spécificités de cercueil fascinantes
Parmi les momies, Lady Chenet-aa se démarque. Cette femme, membre de l'élite égyptienne, aurait vécu sous la 22e dynastie, il y a environ 3 000 ans. Les chercheurs ont déterminé qu'elle est probablement décédée dans la quarantaine. Une analyse approfondie de son cercueil a révélé qu'il a été spécifiquement conçu pour elle, témoignant d'une attention particulière portée à son embaument.
Le plus intriguant est que les scientifiques ont découvert que la momie avait été placée dans le sarcophage debout, un détail qui avait échappé aux précédentes investigations. Ils pensent qu'un matériau de carton aurait été utilisé pour mouler l'empaquetage du corps avant que celui-ci soit scellé et enduit. Il est remarquable qu’aucune maladie n’ait été décelée sur les restes.
Cependant, toutes les momies n'ont pas bénéficié d'un traitement aussi privilégié. Un adolescent de 14 ans a été retrouvé dans un cercueil qui semblait considérablement trop grand pour lui. Les chercheurs expliquent qu'il était courant à cette époque d'acquérir un cercueil à moindre coût en utilisant un modèle d'occasion ou en empruntant, une anecdotique révélatrice sur les inégalités de l'Égypte ancienne.
L'ère de l'archéologie numérique est à nos portes, et ces nouvelles découvertes ne manqueront pas de susciter un regain d'intérêt pour les pratiques funéraires de l'Égypte antique. Quelles autres connaissances cachent encore ces momies millénaires ? Les scientifiques sont sur le point de nous le révéler.