
Rachida Dati s'en prend violemment à Patrick Cohen dans « C à vous »
2025-06-18
Auteur: Emma
Un affrontement en direct au cœur de l'émission
C'est lors d’un épisode particulièrement pimenté de l'émission *C à vous*, diffusé sur France 5, que Rachida Dati a mis en lumière une confrontation éclatante avec le journaliste Patrick Cohen. Le 18 juin, la ministre de la Culture n'a pas hésité à adresser des accusations sérieuses à son interlocuteur, tout en remettant en question l'intégrité de la présentation.
Des accusations explosifs révèlent des tensions
L'attention s'est portée sur les révélations d'une enquête menée par *Complément d'enquête* et publiée par *Le Nouvel Obs*, qui a affirmé que Dati avait touché près de 299 000 euros de GDF Suez sans les déclarer. Elle a vigoureusement démenti ces accusations, soutenant que ces paiements avaient été dûment déclarés. Patrick Cohen, pour sa part, a exprimé des doutes quant à l'absence de conflit d'intérêts dans cette affaire.
Une menace qui passe mal
La tension a atteint son paroxysme lorsque Dati a évoqué une enquête par *Mediapart*, mentionnant que Cohen aurait été accusé de harcèlement au travail. Ce dernier, visiblement déstabilisé, a tenté de se défendre mais Dati ne l’a pas épargné, insistant sur la gravité des accusations dans une atmosphère de confrontation croissante.
Une prise de position de France Télévisions
Face à cette situation tendue, Anne-Élisabeth Lemoine a tenté de calmer le jeu. Dati a alors clamé que l'ambiance au sein de l’équipe de *C à vous* était insupportable, allant même jusqu'à dire que Cohen pourrait faire l'objet d'une enquête pour harcèlement. En réaction, France Télévisions a rapidement exprimé son soutien indéfectible à ses journalistes, affirmant que les attaques personnelles à l'encontre des journalistes ne seraient pas tolérées.
Un débat houleux sur l’éthique et la liberté journalistique
Cette altercation soulève d'importantes questions sur l'éthique journalistique et le rôle des personnalités publiques dans la critique des médias. Les déclarations de Dati sur la possibilité de recourir à l'article 40 pour signaler des comportements illicites révèlent une dynamique préoccupante dans laquelle le pouvoir pourrait tenter de museler la presse.
Cet échange agité a non seulement captivé l'audience mais a aussi mis en lumière la fragilité des frontières entre le journalisme d'investigation et les relations personnelles, illustrant parfaitement la tension existante entre figures politiques et médias.