
Rachida Dati refuse de s'excuser après un incident explosif à l'Assemblée !
2025-04-03
Auteur: Pierre
Rachida Dati a fortement réagi à un récent incident survenu à l'Assemblée nationale où des accusations de menaces et d'insultes ont été lancées à son encontre. "Les menaces et les insultes n'ont jamais existé", a clairement affirmé la ministre ce mercredi. Cela intervient alors que des tensions politiques sont palpables au sein de l'Assemblée suite à la présentation d'un amendement controversé.
La discussion aurait débuté lorsque Dati a questionné une fonctionnaire sur le refus d'un amendement que le ministère avait proposé en réponse aux soi-disant "amendements d'obstruction" de l'opposition. Elle a tenté de clarifier la situation, mais une réponse jugée vive par Dati a conduit à une altercation verbale. Cette scène a été décrite par le député Aurélien Saintoul, de La France insoumise, comme un moment humiliant, où il a dû intervenir pour prêter attention aux bonnes manières de la ministre.
Malgré la controverse, Dati a admis avoir probablement mal géré la situation en s'adressant directement à l'administratrice au lieu de passer par la présidente de la commission. Sa tentative de rectification inclut des appels à sa directrice de cabinet pour confirmer qu'aucune agression n'avait eu lieu, ce qu'elle a réussi à obtenir.
Cet incident a conduit à une suspension temporaire des débats et une réunion d'urgence a été convoquée avec le Premier ministre François Bayrou et Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement. Il a été annoncé qu'une reprise des discussions en commission aurait lieu le 7 avril, suivie d'un examen de la réforme de l'audiovisuel dans l'Hémicycle le 10 avril.
Rachida Dati, qui nourrit des ambitions pour les élections municipales à Paris en 2026, espère que la réforme de l'audiovisuel sera adoptée cet été. La proposition vise à créer une holding, France Médias, qui gérera des entités majeures telles que France Télévisions et Radio France. Intrigant à noter, France Médias Monde, qui inclut RFI et France 24, pourrait être exclue du projet initial, une décision qui incarne les divisions persistantes au sein du paysage médiatique français. Les syndicats se montrent également alarmés, avertissant que la réforme pourrait menacer l’existence même de Radio France, lançant un appel à la grève contre ces changements.