
Rachida Dati au c5ur d'une temp2te politique : L'examen de la r9forme de l'audiovisuel public suspendu !
2025-04-02
Auteur: Philippe
Un incident marquant a secoué l'Assemblée nationale, où une altercation verbale a conduit à la suspension de l'examen du projet de réforme de l'audiovisuel public. Alors que des députés de gauche qualifient l'événement de "grave", l'entourage de Rachida Dati, ministre de la Culture, parle quant à lui d’un simple "échange vif".
Les tensions sont montées lors d'une session en commission des affaires culturelles, lorsque Rachida Dati a voulu déposer un amendement qui a été jugé irrecevable par une fonctionnaire de l'Assemblée. L'incident a déclenché une réaction immédiate de Fatiha Keloua Hachi, présidente de la commission, qui a décidé de suspendre l'examen de la réforme en raison d'un comportement qu'elle a jugé inacceptable. "Je ne peux tolérer ce type de comportement", a-t-elle déclaré, alors que le débat se poursuivait depuis plusieurs heures avec un nombre important d'amendements en attente de discussion.
La suspension de ce texte a été interprétée par certains comme une manoeuvre politique pour éviter une défaite lors du vote, l'entourage de Dati arguant que la gauche n'obtenait pas les voix nécessaires pour faire passer ses propositions. Il est bon de noter que le gouvernement a introduit des amendements de dernière minute, une pratique souvent critiquée par l'opposition. Cette situation est particulièrement délicate, car le succès de la réforme est considéré comme crucial face à la concurrence croissante des plateformes numériques comme Netflix et Prime Video, qui révolutionnent le paysage médiatique.
La réforme, qui a déjà été validée en première lecture au Sénat, prévoit la création d'une holding, France Médias, pour regrouper des entités comme France Télévisions et Radio France. Toutefois, il semble que France Médias Monde, qui gère les opérations internationales de l'audiovisuel public, pourrait finalement en être exclu, un changement proposé par le gouvernement récemment.
Pendant que tout cela se déroulait, des centaines de manifestants ont exprimé leur opposition au projet près du Palais Bourbon, évoquant des préoccupations concernant une potentielle fusion déguisée et les coupes budgétaires qu'elle pourrait entraîner. Ce climat de mécontentement a culminé avec une deuxième journée de grève au sein des entreprises concernées, réduisant la couverture de l'information, notamment à Radio France, où 72 % des journalistes ont cessé le travail.
La situation demeure incertaine concernant la reprise des débats prévue pour le lendemain, avec beaucoup d'observateurs se demandant si la réforme pourra être adoptée dans le calendrier serré qui l'entoure. Dati espère qu'elle sera définitivement adoptée cet été, alors que le Rassemblement national se positionne en faveur d'une privatisation de l'audiovisuel public. Restez connectés, car ces développements pourraient bouleverser le paysage médiatique français tel que nous le connaissons !