
PRISON SÉCURISÉE: Gérald Darmanin révèlera le choix du site pour les narcotrafiquants meurtriers ce mercredi
2025-03-05
Auteur: Michel
Ce mercredi, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, annoncera le site retenu pour la construction d'une prison de haute sécurité spécifiquement destinée aux narcotrafiquants les plus dangereux de France. La révélation se fera lors du journal télévisé de 20h00 sur France 2, alimentant le suspense autour de cette initiative décisive.
Quatre établissements pénitentiaires sont actuellement en compétition pour accueillir ces criminels hautement dangereux: Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, la maison centrale de Saint-Maur dans l'Indre, le centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe et la maison centrale d'Arles dans les Bouches-du-Rhône.
Gérald Darmanin a récemment visité ces quatre sites afin d’évaluer leurs capacités à abriter une population carcérale aussi risquée. Lors de sa visite à Saint-Maur, il a évoqué un calendrier ambitieux pour la transformation du site, qui nécessitera un mois à un mois et demi de travaux. Ces travaux incluront des améliorations technologiques visant à empêcher toute communication avec l'extérieur, ainsi qu'une mise à niveau des infrastructures informatiques.
La phase préparatoire impliquera aussi la formation et le recrutement de nouveaux agents pénitentiaires, tout en renforçant la présence des forces de l'ordre, de la police et de la gendarmerie, ainsi que du tribunal et de la cour d'appel de la région. L'arrivée des premiers détenus, d'une centaine, est prévue entre mai et juin pour que tout soit opérationnel au 31 juillet.
Une attention particulière est portée à la sécurité, surtout après l'évasion sanglante du narcotrafiquant Mohamed Amra, qui a été le fugitif le plus recherché de France jusqu'à son arrestation en Roumanie. Il a été retrouvé après une évasion tragique en mai 2024, ayant causé la mort de deux agents pénitentiaires, ce qui a intensifié les appels à réformer le système pénitentiaire français.
Pour répondre à cette crise, le gouvernement a récemment introduit un amendement à une proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic. Ce texte prévoit des mesures de sécurité renforcées, telles que des fouilles intégrales, des parloirs dotés d'hygiaphones et un accès limité aux communications téléphoniques. Les détenus pourraient être placés dans cette nouvelle structure sur décision du garde des Sceaux pour une période initiale de quatre ans, renouvelable.
Il est clair que cette initiative s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre le narcotrafic en France et pourrait marquer un tournant significatif dans les méthodes de gestion des criminels liés aux drogues.