Ne vous laissez pas tromper par la luminothérapie, la photobiomodulation est bien plus complexe et prometteuse ! Cette technique innovante utilise un traitement par laser ou LED de faible énergie, appliquant trois types de lumière : la lumière proche infrarouge, l'infrarouge et le laser proche infrarouge. Selon le docteur Philippe Malafosse, médecin au club de rugby de Montpellier, « chacun de ces agents physiques a une action propre, et ensemble, ils contribuent à réduire les inflammations. »

La photobiomodulation en plein essor

La photobiomodulation est en plein essor, notamment dans le traitement de maladies neurodégénératives comme Alzheimer. L'utilisation d'un casque spécial, conçu avec 180 modules ronds (60 lasers proche infrarouge, 60 LED proche infrarouge et 60 LED rouges), est promise pour traiter les commotions cérébrales en toute sécurité.

Des résultats prometteurs sur des sportifs de haut niveau

Pour évaluer cette thérapie, une étude pilote a été menée sur 50 joueurs de rugby par le neurologue Jean-François Chermann et le docteur Malafosse entre 2022 et 2023 à l'hôpital Georges-Pompidou. Les patients, ayant subi une commotion cérébrale, ont bénéficié d'une première séance de traitement dans les 72 heures suivant leur blessure, suivie d'une seconde séance une semaine plus tard. Les résultats sont tout simplement impressionnants : le nombre moyen de symptômes a drastiquement chuté de 5 à 0,4 à la fin du traitement, sans effets secondaires notables.

Guillaume Blivet, cofondateur de la start-up RegenLife, qui a financé et conçu le casque, souligne que seul 14 % des participants avaient un score oculomoteur normal avant le traitement, contre 61 % après deux séances. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes !

Un potentiel dans d'autres domaines de la médecine

Mais ce n'est pas tout : la technologie de photobiomodulation pourrait être un véritable game-changer pour d'autres domaines de la médecine, allant de la réhabilitation post-opératoire à l'amélioration des performances cognitives.

Attention aux yeux : une certification en vue

La start-up RegenLife attend avec impatience la certification européenne (norme CE) prévue pour fin 2025, ce qui leur permettra de commercialiser ce casque révolutionnaire en 2026. Restez à l'écoute, cette avancée pourrait rendre la photobiomodulation accessible à tous et transformer les soins médicaux tels que nous les connaissons !